"C'est la peur qui préside à ces Mémoires, une peur perpétuelle."
"C'est la peur qui préside à ces Mémoires, une peur perpétuelle." (incipit)
L'uchronie version Roth, forcément, ça attire... et le résultat est à la hauteur des espérances, tout en nuance et en subtilités, entremêlant très habilement faits réels et inventés pour poser la question de l'identité américaine. Un des aspects les plus intéressants réside justement dans le fait que ce n'est pas seulement un récit sur une Amérique où Lindbergh serait devenu président sur fond d'antisémitisme et d'isolationnisme, mais aussi sur le souvenir et la construction de la mémoire, symbolisée par la collection de timbre du narrateur.
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