Ce qui nous est raconté dans ce récit, nous préférerions que ce ne soit qu’une histoire et pourtant les faits ont bien eu lieu.
Qui n’a pas entendu parler de Gabriel Matzneff ce predateur sexuel qui pendant des années, protéger par une élite politique et littéraire vomissait de belle manière son aversion pour les petits garçons et petites filles dans ces livres et journal intime.
Vanessa raconte son histoire, plus de trente ans après les faits, elle explique avec beaucoup de pudeur sa vie volée par celui qu’elle n’appellera jamais Gabriel Matzneff mais tout simplement G.M comme si simplement écrire son nom était pour elle un véritable supplice.


Un live court, mais d’une puissance émotionnelle que retranscrit de belle manière Guila Clara Kessous, respectueuse d’un texte qui en plus d’être bien écrit reste malgré les faits, dénué de sensationnalisme.


L’abjecte de la situation est qu’aujourd’hui encore une revue telle que la revue Raskar Kapac des éditions du Rocher ose défendre un pédophile au nom de l’art, d’un intellectualisme offensant. Je cite : « Les frénétiques de l’actualité considèrent Gabriel Matzneff comme une espèce de croque-mitaine ignoble. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Tous ces épurateurs de comptoir n’ont, pour la plupart, pas lu une seule ligne de Matzneff. Peut-être quelques mots scandaleux tirés de son journal intime ? Ce sont des feignants, des paresseux. » , la question n’est pas dans la qualité d’écriture de cet odieux personnage, mais le problème sont ses actes. Je ne suis qu’un lecteur qui sans aucune prétention intellectuelle donne son avis sur ses lectures et écoutes. Je donnerais raison à Raskar Kapac que je ne serais certainement jamais a la hauteur pour comprendre l’œuvre de cet individu et je suis certainement un feignant paresseux, mais par éthique j’estime que G.M ne devrait plus être publié.
Au lieu de regretter ses actes Gabriel Matzneff à tenté de sortir un nouveau lire intitulé VanessaVirus, titre qui encore une fois montre l’état d’esprit de cette personne. Mais heureusement, la majorité des maisons d’éditions ont refusé son texte et ont arrêté la publication de ses livres n’en déplaise à Raskar Kapac.
Je suis Papa avant d’être blogueur et l’écoute de ce récit m’a particulièrement affecté. En écoutant ce texte, je n’avais en tête que mes deux petits garçons qui pourraient un jour être victime de prédateur.
Je ne pourrais pas parler de coup de cœur, ce vocabulaire me semble totalement inapproprié, mais un livre qui indubitablement m’aura marqué.


Le lien du blog : https://www.bouquinovore.com/2021/03/le-consentement-de-vanessa-springora-lu.html


Si cela vous interesse de lire l'article de Raskar Kapac dans son intégralité le lien de l'article de la revue Raskar Kapac

Bouquinovore
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le 29 mars 2021

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