J'ai lu d'abord les lames du cardinal du même auteur, Pierre Pevel, il y a 3 ou 4 ans.
On y retrouve les mêmes ingrédients : mystères, magie, religion ou secte, capes et épées.
Notre héros est un vieux exorciste, très bon bretteur, fin limier, à l'aise avec la lutte contre les démons.
Il m'évoque le futur capitaine La Fargue des lames du cardinal.
J'aime l'idée d'inclure du bestiaire mythologique européen comme élément normal de la vie de tous les jours : un dragon qui veille sur la ville, les centaures qui sont naturellement une équipe de milicien qui patrouille en ville, etc. Si cela donne un certain charme, cela reste accessoire et non central dans l'histoire ; à tort ou à raison ? Les deux : on reste centré sur le scénario d'enquête de meurtres, mais il est dommage de ne pas avoir plus d'interaction non humaine.
Finalement, je m'attache assez peu à l'histoire ; l'alternance entre chapitre de deux points de vue différents
Point de vue du récit de Kantz, puis point de vue du récit des méchants.
n'aide pas à rester captivé, à mon avis.
L'absence d'équipe de choc autour de Kantz (on a surtout des adjuvants ponctuels peu puissant ou décisif) ne m'aide pas à m'attacher non plus.
Je donnerais une chance aux tomes suivants (je les ai, autant les lires), espérant que ce livre était une introduction au coeur des meilleurs tomes de l'oeuvre.
Pour moi, les Lames du Cardinal sont l'aboutissement d'idées déjà ébauchées dans les ombres de Wielstadt.