Les Privilèges Féminins

Résumé : Pour les néo-féministes wokes, il suffit d'un titre associé à l'image d'une araignée pour s'autoriser à taxer un auteur et son livre de misogynie, ceci sans même n'avoir lu une seule page. Ces jugements hâtifs fondés sur les a priori, les clichés, l'ignorance, le rejet de toute forme d'introspection, c'est ce que dénonce Xavier-Yves Pedri dans son livre "Les Privilèges Féminins : Enfanter, cogner, violer, torturer, tuer". Car nous voici à l'air du tout numérique, où l'on se cultive à coups de réseaux sociaux, véritables "grands-sachants", pour nous exempter du devoir de penser par nous-mêmes. Une merveilleuse époque d'hyper-connexion où chacun délègue ses capacités de réflexion et de jugement à autrui qu'il n'a pourtant jamais croisé, avec qui, souvent, il n'a ni même échangé un mot de vive voix. Dans ce "Meilleur des Mondes", le doute raisonnable est devenu honteux, impossible d'imaginer que l'araignée de l'image d'une couverture puisse être un mâle, car le néo-féminisme n'y perçoit qu'un symbole misogyne ! Une époque où les verdicts hâtifs prononcés par les anonymes d'une toile mondiale font pourtant force de loi et s'imposent face au droit et aux tribunaux républicains. Dans ce far west d'Afghanisto-matriarcat, un tweet néo-féministe suffit pour faire de tout homme innocent un vil prédateur mâle alpha, et de son accusatrice une gentille et innocente proie même si elle ne l'a jamais été. Quant à la vraie victime, le néo-féminisme préfère en faire une gourde à soumettre au sur-assistanat systémique, plutôt que de lui apprendre à être forte et autonome. Un livre résolument féministe qui dénonce l'insulte faite aux femmes qu'est le néo-féminisme : une idéologie mortifère et haineuse qui détourne la cause d'égalité pour octroyer aux femmes criminelles le modus operandi et le droit de commettre les pires crimes - viols, tortures, meurtres - sur leurs conjoint(e)s et leurs enfants, légitimés au nom de l' "Exception féminine".