La 4ème de couverture présente ce livre comme un Bridget-Jones-like pour appâter le chaland, dont moi. Avec un bénéfice de surcroît, on nous épargne le triangle amoureux.
Il est ainsi plutôt plaisant de suivre notre héroïne dans sa quête pour se libérer de ses deux démons, d’ailleurs fort répandus : dépression et solitude.
Remède un : la nourriture italienne ; remède deux : la méditation ; remède trois : la sexualité (attention cependant aux infections urinaires. NDLR : pour éviter de tels désagréments, il est recommandé de beaucoup s’hydrater et d’uriner en amont et en aval).
Pourquoi pas, « ça peut pas faire de mal » comme dirait Guillaume-de-la-Comédie-Française.
Quoique. C’est très frustrant de voir Liz réussir (au bout d’une bonne centaine de pages soit) à atteindre des révélations d’ordre mystique tandis que ça fait des années qu’après une minute assise en tailleur, mon corps me fait mal et mon esprit s’égare (hmm, non, lui, c’est à la deuxième seconde qu’il fait son rebelle).
Quant à la fin princesse de conte de fée ante MeToo, bof.
J’en retiendrai malgré tout une lecture agréable, un chouilla addictive et un certain plaisir, voire un plaisir certain, à savourer le recul de l’auteur sur sa propre narration via les nombreuses touches d’humour qu’elle égrène au long des différents chapitres.