Fiche technique

Auteur :

Marc-Edouard Nabe
Genre : Articles & chroniquesDate de publication (France) : 1998Langue d'origine : FrançaisParution France : 1998

Éditeur :

Éditions du Rocher
ISBN : 9782268031255

Résumé : Conçu comme le pendant du volume Oui, Non regroupe, selon le même principe, tous les articles dans les revues et journaux que Nabe a fait paraître de 1984 à 1998. La tonalité du volume est clairement négative, comme son titre l’indique. Il s’agit d’offrir au lecteur la palette entière, et plus nuancée qu’on pourrait croire, des écrits polémiques, virulents et destructeurs de Marc-Édouard Nabe à l’encontre des figures et des sujets qu’il a exécrés dans ces années-là. Évidemment, L’Idiot international de Jean-Edern Hallier, support privilégié de la fin des années 1980 pour Nabe, tient une grande place, puisqu’on peut lire l’intégrale de ce que Nabe y a écrit hebdomadairement : articles de circonstance, de fond, lettres ouvertes, petites pièces de théâtre, notules, encadrés et mêmes errata... Anne Sinclair, monseigneur Gaillot, Serge Gainsbourg, Salman Rushdie, Élisabeth Badinter et l’abbé Pierre sont les principales cibles du Nabe de l’époque, alors que, toujours dans L’Idiot, il fera l’éloge de Pasolini, de Sade, de Dostoïevski, de Jean Yanne. Dans L’Imbécile de Paris, Nabe poursuivra son travail de pamphlétaire avec des articles sur Maurice Pialat, Henri-Georges Clouzot, l’arrestation du groupe Action directe. Toujours en compagnie du dessinateur-éditeur Pajak, Nabe rédigera la totalité des textes des deux numéros de leur mensuel L’Éternité, qui sont également disponibles dans Non (sur Mitterrand, l’affaire Dutroux, Le Pen, le Rwanda, les jeux vidéo...), comme d’autres inédits n’ayant pas pu paraître à cause de l’annulation du numéro 3. Lorsque Nabe s’adresse à une audience moins confidentielle, on remarquera, grâce à Non, la constance de l’écriture nabienne. Par exemple dans Paris Match, magazine à grand tirage, pour des sujets choisis pour lui et collant parfaitement avec cohérence au reste de son œuvre (« La montagne violée », « Sandrine et Virginie », « Conjugalement correct »...). Plus étranges et sans détonner avec l’unité de Non, on lira dans le livre certains textes écrits pour L’Infini de Philippe Sollers, qui ne sont pas précisément polémiques mais d’une grande charge sinon négative, sombre (voir « La place de la Mort »).