Point de lendemain par Eggdoll
Une charmante sucrerie libertine, que reprend Kundera avec brio dans La Lenteur, qui se lit en trente minutes à tout casser, et qui met en scène une petite intrigue amusante, légère mais qui, si on s'y intéresse de près, est profondément intéressante, avec une chute délectable.
Le style virevolte mais l'action se déploie dans le climat de séduction qui est de rigueur à l'époque, on est charmé par des trouvailles de phrases superbes et des formules qui devraient faire autorité. Sans oublier le goût d'interdit et d'érotisme entrelacé de fausse candeur.
En un mot, au risque de me répéter, c'est charmant.