« Tout ce que je veux – la vengeance. Tout ce dont j'ai besoin – la vengeance. Pardonner est divin mais la vengeance m'appartient » Alice Cooper
Ce thriller à la belle couverture couleur rouge sang fait alterner deux récits distincts. Sur un théâtre d'opérations de guerre en Afghanistan, des commandos surentraînés font vivre l'expérience de la terreur à leurs ennemis. En parallèle dans le second récit une équipe de jeunes inexpérimentés préparent le hold-up d'une petite bijouterie." On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé. " Mais le hold-up tourne mal.
C'est là que les deux histoires se rejoignent et que le titre du roman prend sa signification. Car pas de bol pour eux les braqueurs sont tombés sur un vrai psychopathe, un monstre ayant perdu toute forme d'humanité. Uriel, l'ange du châtiment, accomplira méthodiquement une vengeance sanglante impitoyable, et comme le mot vengeance est faible dans ce cas, le mot VINDICTA conviendra mieux.
« Elle se nomme vindicte ; elle n'est pas neutre, et ne vous permet pas de rester neutre. Qui l'aperçoit frissonne du plus mystérieux des frissons. » Victor Hugo, Les Misérables
Le sang coule mais ce n'est pas gore. La violence est là en réponse au Mal. Uriel est une sorte d'abstraction, une machine à tuer sans état d'âme et Cédric Sire parvient à nous terrifier avec un personnage dépassant les limites du vengeur masqué habituel.
Il réussit même à nous asséner un twist final diabolique. Mieux il a réussi à nous entraîner à sa suite et à nous faire dévorer les 600 pages de son thriller. Jouissif pour les amateurs de thrillers!
VENGEANCE ! VENGEANCE ! VENGEANCE ! VENGEANCE ! Canailles !… Emplâtres !… Va-nu-pieds !… Troglodytes !… Tchouck-tchouk-nougat !….! Capitaine Haddock «Le crabe aux pinces d'or»