Morceaux déjà très beau dans sa version d’origine par le génial David Bowie, la version chanté par Chris Hadfield comme adieu à l'ISS, est un pur moment d'émotion, un court mais enivrant voyage aux marges de notre monde et de l'espace, est un laps de temps suspendu de communion avec ce sacré Chris Hadfield. Ce souriant astronaute émérite à la moustache singulière a su rendre intéressant à beaucoup de personnes, de prime à bord non concernées, le sujet de l'espace en utilisant énormément internet et les réseaux sociaux (où ils laissaient les gens lui suggérer des expériences légères cf.Chris Hadfield's Space Kitchen afin de rendre la vie à bord de l'ISS plus humaine et accessible au quidam lamba.


Le "clip" de la chanson est déjà extra-ordinaire en lui-même, dans la mesure où à ma connaissance il est le seul à avoir été tourné dans l'espace, et le seul chanté en impesanteur...c'est déjà un exploit. Mais il n'est à mes yeux pas de cadre plus grandiose ou envoutant que l'espace, avec en fond profond l'espace et les étoiles, et bien plus proche cette magnifique boule bleue dont la vue me subjugue toujours autant, notre seul lieu de vie.
Si les paroles d'origine de la chanson correspondent à peu près à la situation des astronautes de l'ISS, Chris Hadfield les a pour autant subtilement réadaptés à sa situation, il n'y a pas ici de danger mais plus surement cette légère déchirure à devoir quitter cet endroit, ce bout d'espace qui a été sa maison durant six mois.


Il émane de la musique de Bowie quelque chose d'indéfinissable qui, déjà à l'époque de la sortie de la chanson, entre en résonance avec la notion d'espace et de flottement, là c'est littéralement une symbiose avec le lieux de "tournage". Rarement adieux ne m'auront paru aussi beaux et touchants.


Je ne sais comment quatre années après sa diffusion cette chanson a refait son cheminement dans mon petit cerveaux, mais je suis heureux qu’elle me soit revenu car je peux enfin remercier quelque part Monsieur Hadfield, pour l'incroyable variété de ses talents, et pour ce moment de transport extatique.
Merci.


P.S: Je donne l'impression d'en faire des caisses, mais je suis une grande guimauve, et certaines choses me collent des frissons, m’embarrassant profondément quant à la façon de les restituer aux autres, du coup j'ai tendance en tartiner des tonnes.

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le 29 août 2015

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