L'appel de la colère...

Y a rien que je préfère davantage que de découvrir un morceau de musique par inadvertance et pouvoir m'y accrocher quelque temps. Dernièrement, il s'agissait de Deathstars qui m'accompagne depuis presque 2 ans. La différence entre les entités se trouve dans l'émotion. Deathstars est plutôt axé sur la contestation froide, rigide, glaciale. Atreyu va dans l'énervement. Entremêlé entre un metalcore accrocheur et des pointes de rage bien senties, cette texture ressemble plus à mon for intérieur. Deathstars serait ma personnalité tandis qu'Atreyu se situerait dans ma colère contenue. Lorsqu'impatient, je deviens rapidement une boule de nerfs à éviter. Pour cette raison, j'évite d'arrêter de fumer...

Parce que c'est laid. Sevrage oblige, je pourrais éventuellement tomber dans une folie relativement violente et me foutre dans la merde. Presque incontrôlable, je consomme ma dose de nicotine quotidienne et évite ainsi de me retrouver avec une facture de dentiste pour un imbécile que j'aurais défiguré par inadvertance( lire ici qu'il l'avait bien cherché le débile) .

Refrain accrocheur, intensité, lourdeur du son. Probablement issue de la même ecole que I Prevail, le sentiment est presque le même a l'écoute. Une voix claire pour le mélodique, un screamer pour la rage font ici bon ménage et provoque ce que la musique doit provoquer. Du contenu a consommer selon l'etat d'esprit afin de, parfois, faire catharsis, expulser le trop plein, serrer un peu les poings, réveiller la bête qui dort souvent pour eviter de se commettre de manière violente. Je le repete souvent afin d'être clair. Maintenant 47 ans de rétention a mon actif. Donc, si je laisse aller la bête, vaudrait mieux éloigner les enfants...

Enfin, a la lecture de cette critique, on comprend que le travail de la chanson a fait son œuvre. Creer un scénario musical dans ma tete et le ressentir a son écoute. Fantasmagorie issue de l'émotion véhiculée, je me contrôle bien pour le moment. Tant et aussi longtemps que je ne sens pas etre en train de descendre, de devenir une menace, bref, de me noyer...