Chanson qui sert de trame au film éponyme de Henri Colpi (1959) avec Fernandel. Film émouvant, qui a fait pleurer une génération (au moins) de spectateurs et spectatrices, qui raconte la "révolte" du vieil Antonin, valet de ferme, qui refuse de livrer le vieux cheval aux arènes d'Arles pour finir dans une corrida et va lui rendre sa liberté pour qu'il puisse mourir en paix en Camargue …
Mon cheval, ma Camargue et moi
Les paroles sont d'Henri Colpi et la musique de Delerue. Je découvre d'ailleurs en rédigeant cet avis qu'il existe deux versions, une courte et une longue ; il faut que je vérifie ce soir quelle est celle du film car celle de mes disques (vinyle et CD) est une version courte … Vérif faite, c'est aussi la version courte dans le film. Le mystère reste entier.
Pour la petite histoire, Colpi est un copain sétois de Brassens depuis l'adolescence …
Il n'échappera à personne que les deux premiers vers correspondent au premier vers du poème de Du Bellay que j'avais adoré en classe de 4ème … (et dont je me rends compte à ma grande honte, que je ne me souviens plus que du premier vers …)
Spoiler - La chanson est indissociable du film car Ulysse est le nom du cheval et que, comme dans le poème, son destin – heureux – est de retourner chez lui, en Camargue au milieu des chevaux sauvages et libres.
Bon, revenons à la chanson et au refrain que j'aime beaucoup car la voix de Brassens stimule le rêve en laissant filer le mot liberté …
Par un joli matin d'été
Quand le soleil vous chante au cœur
Qu'elle est belle la liberté, la liberté