Way of the Monk, c'est ma madeleine de Proust version WoW

Je pense que c'est la mélodie que je préfère de toutes celles existantes dans WoW, et c'est pas peu dire au vu de la quantité et de la qualité des OST de ce fichu jeu.
Elle me transporte en Pandarie, dans cette extension si vivement critiquée et pourtant qui était incroyable, aux graphismes si soignés, magnifiques et colorés et bien foutue à pleins de niveaux. Je lance cette air et je revis mes parties de ce temps là... Les moines, l'île de début d'extension, avec la tortue, le Sanctuaire des Sept-Etoiles et l'île du temps figé.
Juste fermer les yeux et revoir les décors, les longues nuits de jeu, les tentatives désespérées sur ces fichus défis où tout le monde vise l'or, les groupes sauvages de russes trouvés sur Oqueue et le Siège d'Orgrimmar. Étonnament, c'est surtout ce dernier et ultime raid qui m'aura marquée (sans doute à cause du temps indécent qu'ils nous ont laissés dessus...) Les prises de becs sur le Sha de l'Orgueil quant aux prisons pas faites, la longueur des phases sur Immerseus, les rires (nerveux) quand Thok piétine tout le raid, les hurlements de rage quand quelqu'un stagne dans l'aoe de Nazgrim.
Ahlala, quelle époque, j'ai l'affreuse impression d'avoir cent ans, là. C'était en 2012, c'était hier.
Bref, Way of the Monk, c'est ma madeleine de Proust version WoW.