On touche le fond de la licence

Dommage, l'idée de départ d'une Jedi survivante qui lutte contre une nouvelle réincarnation de l'Empire du Mal aurait pu tenir sa route spatiale...

Mais la réalisation indigente nous inflige des personnages erratiques, grandiloquents, dont la seule activité semble être de contempler immobiles les étoiles, les bras croisés avec un air entendu et qui prennent la pose en imaginant déclamer du Shakespeare dans des décors cheaps et moches, mal imaginés, mal dessinés, mal ficelés, utilisant des accessoires d'une niaiserie à faire pâlir des écoliers de maternelle préparant un collier de nouilles pour la fête des mères, accoutrés de costumes frisant le ridicule et débitant des dialogues d'une puérilité consternante.

Quant aux références lourdingues et systématiques aux personnages emblématiques des Star Wars, elles servent peut-être d'alibi à une mise en scène bâclée mais ne masquent jamais les invraisemblances scénaristiques.

Ô rage, Ô désespoir... On ne croit plus en rien, ni au Mal et et encore moins à la Force.

Un vieil et ancien fan de Star Wars qui va devoir revisionner Angor pour se laver le cerveau !