J’aime ce type de structure narrative en parallèle où deux histoires dans des espace-temps différents cohabitent, cela en appelle à l’intelligence et à la patience du téléspectateur. De surcroît, la liaison des deux histoires parallèles se fait rapidement (au contraire du film Midnight Sky de G. Clooney où elle ne se fait à peu près pas…), ce qui aide.
Par moment, on a presque l’impression que les histoires de deux institutrices sont la même déclinées en deux version-espace-temps différents et quasi simultanés, ce qui génère un subtil ou sous-jacent aspect fantastique par moment fascinant (d’autant plus que le fantastique est déjà présent par des épisodes de visions cauchemardesques, qu’on aurait peut-être aimé un peu plus nombreux).
Pas sûr que dans le détail des recoins et détours narratifs tout cela soit cohérent à cent pour cent mais on y croit, surtout que l’interprétation d’Inma Cuesta, jusque dans l’évolution de sa démarche physique, est exceptionnelle.
Bref, on en redemandera d’autres, des séries scénarisées de la sorte.