Voilà nous y sommes ! La septième saison de Dexter est terminée. Quelle incroyable série a t’on eu droit pendant ces toutes dernières années ! Auriez vous imaginé un jour découvrir une série TV sur un sérial-killer en héros de fiction et en prime time qui plus est ? Les subtilités de la série sont pourtant si nombreuses. Mais sans vouloir revenir sur l’oeuvre de la série entière, parlons juste de la dernière épreuve que Dexter à dû affronter.
Rappelons juste qu’à la toute fin de la saison 6, Debra (soeurette de Dexter) surprend son frère pour la première fois en train de pratiquer un rituel meurtrier sur Travis Marshall, « le tueur de l’armageddon ». Dur de s’imaginer quelle va être la suite de ce surprenant rebondissement ! Jusqu’à présent seul dans son univers glauque et noir, Dexter va devoir rendre des comptes à sa soeur plus fragilisé que jamais. La saison commence donc très fort. Dexter est démasqué et désemparé. Les trois premier épisodes sont assez douloureux. Après avoir songé à tout abandonner et quitter sa vie à Miami, Dexter est pris au piège par sa soeur qui pense pouvoir guérir la noirceur de son frère. Frère qu’elle met sur un pied d’estale depuis son enfance. Une image si importante qui se brise en mille morceaux. Un début long et éprouvant car l’on est frustré. Frustré tout comme Dexter. Il lui est impossible de faire le moindre geste sans que Debra sois dans les parages. Après tout, nous aussi sommes habitué et impatient de découvrir quelle sera la nouvelle pourriture qui périra sous le joug de notre tueur en série préféré (glauque n’est ce pas ?). Mais c’est sans compter sur l’incroyable performance des scénaristes, qui nous déverse leur plus grand inspiration et nous retourne de rebondissement en rebondissement. Dexter ne changera jamais et Debra va le comprendre a son grand dam.
Jamais dans l’histoire de la série Dexter n’aura été autant au centre de l’histoire. Il nous est présenté à nu. Au pied du mur il nous livre ses émotions les plus profondes et les plus intenses. Sa noirceur fait d’ailleurs froid dans le dos, pour la première fois dans la série. Micheal C. Hall est immense. Il crève le petit écran d’une force rarement atteins dans une série TV. Il ne serait pas un Sérial-killer dans sa vrai vie que j’en serai sérieusement étonné. Cette saison acceuille aussi une actrice que je ne savait pas si bonne comédienne : Yvonne Strahovski. Elle lève le niveau de la série encore d’une barre grâce à sa présence maléfique et bienveillante à la fois. Tueuse, empoisonneuse, et amante parfaite de Dexter. Celà nous donne un duo improbable et surement pas prévisible comme je l’avais imaginé. L’amour qui nait dans le coeur de Dexter est aussi inattendu qu’impensable ! Pourtant tout est d’une justesse aux petits oignons.
Plusieurs redlines sont exploités dans cette saison. L’une des plus appréciable est celle du mafieux Ukrainien joué par Ray Stevenson. Une autre sorte de cible pour Dexter. Perturbant, intimidant, imprévisible mais aussi charismatique. Une histoire de vengeance qui va mettre à mal notre Dexter. Mais la redline ultime de la saison est ce soudain sursaut de Laguerta soupçonnant le Sergent Doakes d’avoir été piégé (lors de l’affaire du boucher de Bay Harbor, qui n’est autre que Dexter lui même). Le fil est tendu comme un string et Dexter, de même que Deb, vont être fortement touchés par cette enquête poursuivie en catimini.
Ceux qui trouve cette série répétitive devraient être ravi par l’extreme sagesse de cette saison. Dexter est dépourvu de masque. Les émotions fusent. Le jeu d’acteur est sans faille. La mise en scène est délicieuse. Et Yvonne Strahovski quoi ! Bien meilleure que dans Chuck, elle nous prend de plein fouet et lève la barre de la série encore plus haut que le haut du panier des séries TV. Il parait que la saison 8 sera la dernière… Pitié, non.