Saison 1 : 9/10
On développe gentiment les personnages, on apprend à s’attacher, puis à craindre Dexter, on ne sait pas trop si on est de son côté ou non, les relations entre les personnages sont intéressantes, bref, un excellent début de série ! Sans oublier que le thème est particulièrement original, la photographie est excellente, et le générique frôle la perfection.
Saison 2 : 8/10
Il fallait bien que ça arrive la vie routinière de Dexter est mise à mal, on le soupçonne, la tension monte, ça pourrait être la fin, le code ne va pas pouvoir perdurer longtemps et l’instinct de survie va prendre la relève, amenant un nouveau tiraillement. L’image est toujours aussi belle, et le rythme aussi bien mené.
Saison 3 : 6/10
Dexter a un nouveau copain de jeu, ce n’est pas particulièrement prenant mais c’est bien traité et les retournements sont intéressants. Saison oubliable mais néanmoins pas désagréable.
Saison 4 : 9/10
Le terrible doppelgänger de Dexter fait son apparition, Dexter se voit enfin avec plus de recul, première fois dans la série qu’on aspire à retourner à une vie normale et sereine pour Dexter, mais évidemment c’est moins rose que prévu. Toutes les émotions sont bien gérées, et les retournements ne sont pas absurdes et servent réellement une trame intéressante.
Saison 5 : 6/10
« Le viol c’est pas gentil ! C’est même presque plus pire que le meurtre ! » Voilà en gros ce qu’on apprend dans cette saison… Ah non, on apprend aussi que Dexter sait bien noyer son chagrin entre les reins d’une autre femme, Dexter est passé à autre chose en deux semaines. Sauf qu’il aide quand même quelqu’un qu’il connait à peine, quitte à nous sortir une réinterprétation du code qui l’arrange mieux, tout ça pour ses beaux yeux… Ça donne pas un personnage intéressant et complexe, ça donne juste un personnage incohérent et mal écrit ! Heureusement, Le développement de Debra, Quinn, les autres personnages secondaires rehausse le tout, et la grosse nouveauté aussi, Dexter s’attaque à un homme haut placé et bien entouré ce qui change radicalement la donne.
Saison 6 : 4/10
Les scénaristes ont décidé de revenir aux origines de la série, qui manquait depuis longtemps de Serial Killers… Bien, sauf que ça suffit pas à faire une bonne saison et à part le retournement de fin ou on se dit « PUTAIN C’EST PAS TROP TÔT ! » La saison est globalement inintéressante et mal ficelée. Et vu qu’il y a un previously au début de la saison suivante vous pouvez simplement sauter celle-ci.
Saison 7 : 6/10
Dexter tombe (encore) amoureux… Soit, et l’Amour a ses raisons que la raison ignore… Mais Dexter qui était jusque là à la limite de l’autisme à tout réfléchir au millimètre devient le plus gros des débiles qui pense avec sa bite. Ça marche pas. Amené différemment, ça aurait pu le faire, mais je n’ai absolument rien ressenti pour l’élue de son cœur, à aucun moment. Et sérieusement il faut que Debra change de psy, ça craint. Cela-dit, le retournement final laisse espérer une saison finale exceptionnelle !
Saison 8 : 3/10
On introduit de nouveaux personnages anti-charismatiques, on rappelle des anciens, on les fait mourir l’épisode suivant, lol ! c’est la fête ! C’est mal écrit, les réactions des personnages sont absurdes, le rythme est mou, l’image vaut celle des experts… c’est quoi ce truc ? Et le pire c’est que tous les cliffhangers jouent sur le fait qu’on sait que c’est la dernière saison. Sans ce détail artificiel tout serait incroyablement plat, d’ailleurs la supercherie tombe en quelques épisodes et on passe le reste de la saison à regarder juste pour voir la fin, forcément tout aussi décevante.