Conclusion épique dans le berceau de la civilisation

Si il ne devait subsister qu'un terme pour désigner Fate Grand Order Absolute Demonic Front :Babylonia (On va l'appeler FGO), ça serait "grand spectacle", tant cet aspect est omniprésent.

Tout se joue dans ce fragment de l'immense saga FGO. Nous sommes ici devant la septième singularité, dernière étape d'un long voyage pour Mash et Ritsuko à travers les époques. Cette fois ci, ils se retrouvent dans la mère de toutes les cités, berceau de la civilisation humaine : Babylone. Dans cette période charnière où dieux et humains se confondent, la déesse Tiamat refuse de laisser s'en aller ses enfants tant aimés, et déchire l'espace et le temps pour déverser le chaos.

C'est bien simple, si la cité de Uruk venait à s'effondrer, l'histoire humaine s'en irait avec elle. C'est donc une menace de grande ampleur pour notre duo, qui s'est déjà tant battu. Épaulé par autant de divinités que de Servant, toute cette équipe n'a plus qu'à tout donner pour sauver le genre humain.

Et tout donner, ça ils vont le faire, car comme je le disais plus haut, FGO se lâche complètement. Vous trouviez que Fate SN UBW frappait un grand coup dans la fourmilière de l'animation pour proposer des affrontements épiques ? FGO atomise cette fourmilière, il la désintègre jusqu'à la moindre particule et vérifie ensuite qu'il n'en reste aucune traces.

Vous pouvez trouver que j'exagère, pourtant si vous aviez vu ce que mes yeux ont vu, vous sauriez qu'il n'y a pas de mots assez forts pour définir la portée titanesque des affrontements de cet anime. En plus de proposer une très bonne reconstitution d'une cité autrefois centre du monde, Clover Works se pavane avec un budget dantesque et une passion sans limites.

L'histoire est parsemée de quelque chose que j'avais déjà beaucoup aimé dans les autres Fate :les dialogues.

Dans Fate Zero, on assistait à l'un des meilleurs dialogues possibles, où trois Servant se retrouvaient alors dans une discussion intense autour de ce qui fait un bon leader. Ici, les thématiques sont multiples, entre le déracinement de l'humanité pour mieux prendre son envol, le questionnement existentiel (Souvent du côté des Servant), la mort et la vie ainsi que notre rapport aux autres cultures.

Les musiques orchestrales servent à merveille le spectacle et rythme les combats comme un millier de cœur battants, offrant certains moments iconiques dans l'histoire de l'animation. Si certains personnages pêchent par leur rôle fonction, on sera quand même satisfait de suivre tout ce beau monde dans une odyssée mésopotamienne épique.

Cependant, cet anime vise surtout les fans du jeu mobile éponyme, et le fait de ne pas avoir pu assister aux autres singularités donne un sentiment de détachement quant à la perspective du chemin parcouru. Chemin parcouru qui d'ailleurs est assez puissant dans sa symbolique :

On parle ici de Fujimaru, pur produit de l'ère moderne, façonné par les histoires et les contes de milliers de grandes figures historiques, et représentant de l'humanité. Il traverse les âges et évolue au gré des différents conseils que lui prodiguent ces dites figures, et c'est la que la réflexion est intéressante : Fate Grand Order amène l'idée que c'est au cœur de nos origines et des réflexions passées qu'on trouvera la force d'avancer pour le futur.

Et c'est tout ceci qui rend FGO incroyable.