C’est ce que je dirai pour décrire au strict minimum cet anime qui m’a laissé plutôt perplexe mais qui au final est resté un bon divertissement pour moi. Attention spoiler vous êtes prévenus !


Donc Grimgar, de son nom complet Hai to Gaisou Grimgar (en français : Grimgar le monde des cendres et de fantaisie) est à l’origine un light novel écrit par Jyunonji Ao et illustré par Shirai Eiri depuis 2013 et possédant actuellement 10 volumes et édité par OVERLAP. Une adaptation en animé de 12 épisodes produite par A-1 Pictures voit le jour à l’hiver 2016 et est passé inaperçu à mes yeux tout simplement à cause de mes études. C’est donc il y’a seulement quelques semaines que j’ai visionné cet animé après avoir vu une vidéo sur Youtube qui présentait cet animé. Inutile de préciser que le light novel je m’en bat les reins ^^


Donc j’ai décidé de me faire un avis et au final je suis entre le mitigé et le plutôt positif … En fait pour moi cette animé à beau être l’un des plus populaires de la saison hiver 2016, il en est presque oubliable (mais pas mauvais !), c’est pourquoi je l’ai pris pour un simple divertissement plutôt qu’une grosse série avec beaucoup trop d’attentes. Et au moment de mon visionnage je n’en attendais pas grand chose.


Bref petit résumé : L’histoire se déroule dans un univers fantasy nommé Grimgar où la lune est couleur rouge sang (Pourquoi ? On ne sait pas)
12 adolescents se réveillent un jour dans ce monde complètement amnésique, ne se souvenant que de leurs noms. Accueilli par Britney, ils sont incités à rejoidre l’Armée des Volontaires en tant qu’apprentis. N’ayant pas d’autres choix ils acceptent de s’adapter à leur nouvelle vie. Le groupe se coupe en 2 et chacun vont s’incrire dans une guilde et choisir une classe (ou vocation). L’histoire se focalisera donc surtout sur Haruhiro, Manato, Ranta, Yume, Shihoru et Moguzo, sur leur évolution dans ce monde, à leur aventures et mésaventures.


Passons déjà sur le plus gros point fort de cet animé : les graphismes. C’est beau ! C’est putain de beau, ça m’a séduit dès le début de mon visionnage, franchement je suis surpris de la part d'A-1 Pictures. Pour ce qui est de faire accrocher à l’univers c’était réussi. Alors je ne suis pas un expert en dessins donc veuillez me corriger si je me trompe : les décors en ce qui semble être de l’aquarelle donne une touche de mélancolie, ça rend l’univers onirique et même poétique (bon cependant c’est pas du niveau des Enfants de la Baleine). Certains plans m’ont beaucoup fait penser à Bravely Default (jeu auquel je suis un gros fan). Le charac-design bien que classique est très soigné et l’animation est fluide. Les OST j’ai juste rien a reprocher, je les ai beaucoup aimé dans l’ensemble et j’adore l’opening (du moins la chanson). Pour l’opening il y a 2 versions, si la chanson reste la même, les images sont pas les même. Et les images de la 2ème version de l’opening sont … nulles, sans déconner c’est juste un défilement des personnages en costume moulant noirs. L’ending est beau bien que je reste plutôt neutre sur les génériques de fin. Pour chipoter j’ai repéré quelques faux raccords


comme par exemple avec Ranta et son casque, ou la façon dont Manato se fait tirer dessus dans l’épisode 4.


Maintenant passons sur le fond et….. là c’est un peu plus compliqué mais c'était plutôt intéréssant. Déjà tout le monde l’aura compris, on est (encore) sur un isekai, un genre qui commence légèrement à me taper sur le système depuis plus de 2 ans, car pour pas mal de séries ce genre est surtout utilisé comme facilité scénaristique plutôt qu'un réel point de développement. Et dans le cas de Grimgar c’est un peu le cas aussi, bon là je chipote à mort c’est pas ultra-dérangeant mais c’est pour expliquer un peu mieux ce que je veux dire : On nous présente un groupe de jeunes qui semblent venir du monde réel (Manato mentionne "jeux vidéo") et ils sont amnésiques, aucun souvenir de leur passé, ça c'est une grosse facilité pour éviter d’écrire un back-ground. C’est pas une mauvaise chose mais au vu de comment se déroule la série, j’ai eu envie de dire que l’aspect isekai est assez inutile. On aurait pris des habitants originaires de ce monde on aurait eu le même déroulement. Bon après comme je l'ai dit je pinaille comme un gros relou, c'était intéréssant de voir ce groupe évoluer dans un monde nouveau pour les voir s'adapter et surtout survivre. Et ils s'adaptent vraiment, pas comme ce * de Subaru dans Re:Zero (j'y reviendrai dans une prochaine critique sur cette animé).


Bref niveau histoire c’est assez simple mais prenant, on suit donc nos protagonistes qui vivent dans ce monde et n’ont pas d’autres choix que d’aller affronter des créatures à l’extérieur et récupérer du butin pour payer leur logis, des vêtements et surtout de la nourriture (schéma typique du RPG). L’anime s’oriente vers le slice of life dans un monde fantasy. Le contexte est intéressant et même plutôt original, car on suit un groupe de vrais débutants, qui savent pas du tout se battre correctement, dans les premiers épisodes ils sont quand même à 6 pour battre un seul gobelin. Bon après l’univers fonctionne en suivant les mécaniques de tout jeu vidéo type RPG qui se respecte (même si, je répète, nous ne sommes PAS dans un jeu vidéo), donc les personnages, à force d’efforts et de victoires sur les créatures (des gobelins en majorité) récupèrent butin et expérience qui leur permettra d’apprendre de nouvelles compétences (décrite à chaque fois par Haruhiro en voix-off) et obtenir de l’équipement plus performant. Simple mais efficace, on suit des personnes lambda comme vous et moi. Niveau combat certaines personnes ont reproché que ça ne soit pas ultra-passionant, en même temps c’est normal, c’est pas vraiment le but. Le groupe au départ est complètement débutant, ils n'arrivent même pas a tuer un gobelin à 6 je le redis et ils ne sont pas du tout coordonnés (la faute en partie à Ranta qui veut se la jouer solo à chaque fois).


D’ailleurs mention à l’épisode 2 qui a réussi rendre la scène malaisant avec le gobelin qui hurle de douleur. On sent aussi que pour les gobelins ils ont aussi le même but : survivre. En même temps ce gobelin prenait juste de l’eau dans la rivière et n’a pas attaqué les héros, c’est le contraire. Scène qui m’a rappelé un peu Gantz sur le coup. Par la suite les combats se base plus sur la stratégie avec comme unique but : survivre. Manato prend le rôle de stratège avant que Haruhiro prenne la place. Et ça c'était plaisant à voir.


Au fur à mesure les combats devient un peu plus intenses et plus stratégiques, mais c'est sûr que ce n'est pas des gros combats bien bourrins, si vous attendez ça de Grimgar passez votre chemin directement.


Alors si le contexte est intéressant il est temps pour moi de passer sur le principal problème de cet animé : C’EST LENT ! C’est atrocement lent à plusieurs reprises, (surtout au début de l'animé) à tel point que l’histoire n’avance pas tant que ça, en plus de cela c'est assez répétitif, on alterne entre la vie du groupe en ville et leur chasse aux gobelins. Dans plusieurs épisodes (le 8 par exemple après la grosse bataille contre les gobelins) on a des scènes de plans fixes, sans musique et sans dialogue de plusieurs secondes, des scènes où il ne se passe rien. Durant tout mon visionnage j’ai trouvé le rythme mal géré. Alors certains vont me dire qu’au contraire la lenteur est un réel atout dans cette série, que ça rend le truc réaliste, ce à quoi je répondrai : NON. Il faut savoir faire la différence entre « prendre son temps » et « être lent ». Et se faire buter par des montres n’est pas vraiment réaliste.


L’épisode 3 par exemple a été assez pénible à regarder car tout le long se concentrait sur une anecdote sans grand intérêt au détriment de d’autres développements que l’animé aurait pu apporter, l’épisode se focalise sur « je veux un caleçon neuf », anecdote qui est traité pour montrer les difficiles conditions de vie du groupe, j’ai pas de soucis avec ça au contraire je le salue complètement ; mais y passer un épisode ENTIER dessus, pour moi c’est trop. À la place on aurait pu développer les rapport entre Manato et Ranta qui ont des classes complètement opposés (je reviendrai sur Ranta un peu plus tard dans la critique).


Et la lenteur cause également problème au développement des personnages car ils ne sont pas tous équilibré (Moguzo et Shioru entre autres) mais je vais revenir plus en détails sur les personnages.
Autre problème pour moi, l’univers n’est pas assez développé, autant dans SAO (bien que je sois pas fan) on s’en foutait un peu parce que c’était un jeu vidéo, dans Konosuba ce n’était pas le but non plus car c'est un animé parodique du genre isekai. Mais là on est dans un univers "de chair et de sang" si je peux m’exprimer ainsi. En plus c’est le titre même de l’animé : « Grimgar le monde des cendres et de fantasie » et pourtant on altèrne que sur 3 lieux uniquement : la ville, les ruines en pleine forêt avec les gobelins et la mine avec les kobolds (sous espèce de Gobelins encore plus dangereuse). Grâce au graphismes je me suis rapidement attaché à l'univers et j'aurais aimé en découvrir plus sur lui. Surtout que je suis fan d'heroic-fantasy. Bon ok je veux bien accepter que le but 1er de l'animé c'est l'évolution des personnages (On reste dans un slice of life) mais voilà, un petit peu de développement sur le monde de Grimgar m'aurait pas déplu.


A partir d'ici ça spoil sévère et je ne peut pas cacher car ça risque de rendre le lecture de ma critique pas très agréable


Je salue le fait que l’anime prenne des risques, dès l’épisode 4 un de personnages, Manato, meurt. J’étais à la fois plutôt surpris mais aussi un peu déçu. Je m’explique : bon je me doutais que un des personnages allait y passer et c’était assez prévisible que ça soit le pauvre Manato qui subisse ce destin facheux, et donc sur le coup j’ai été assez frustré car pour moi Manato était le personnage le plus intéréssant de l’animé et je crois que c’était le seul qui se posait des questions sur l’univers dans lequel lui et ses amis se trouvaient. Manato était également le stratège de groupe, le leader, celui qui parvenait à souder ses camarades, à les motiver. Après sa mort, le groupe est plus divisé que jamais, le groupe prendra le temps pour faire le deuil et intégrer leur nouveau membre pour remplacer Manato, et pour Haruhiro de prendre la lourde tâche de leader, et ainsi lui permettre d’avoir plus confiance en lui. Une narration bonne pour un rythme malheureusement assez mal géré.


Avec tout ça, parlons du point où je suis le plus perplexe : les personnages.
Il sera très difficile pour moi de donner mon ressenti sur les personnages car ils ont pour la plupart autant de qualités que de défauts. Pour commencer j'avais dit plus haut que c'étaient des "personnes lambda" pour appuyer le fait qu'ils sont noraux, ils n'ont pas de super pouvoir, ils ne sont pas cheatés. Ici je parle surtout au niveau de leur personnalité : je les trouves assez classiques, limite clichés : on a le héros calme en manque de confiance en lui, le gars gentil qui essaye de souder le groupe, le colosse discret, le trouble fête débile, la fille de caractère jovial, la fille timide et effacée et enfin la fille froide qui rejoint le groupe plus tard.
• Haruhiro est le héro typique du genre : sympathique, calme, c’est d’ailleurs le seul où on voit sa formation en tant que voleur (même si à aucun moment on le voit utiliser des compétence de vol mais je pinaille^^). J’ai pas grand chose à redire sur lui, il remplit ses fonctions en tant personnage principal et son évolution est intéressante et il finit par avoir confiance en lui et de ne plus se comparer à Manato. Bref c’est un cas classique.
• Manato est le prêtre, gentil, courageux, la tête sur les épaules bien qu’il manque lui aussi de confiance en lui, il n’hésite pas à se battre aux premières lignes bien que sa classe soit pas prévu pour ça (c’est un soigneur) et fait ce qu’il peut pour maintenir la cohésion de son groupe. Comme je l’ai dit plus haut c’est le perso le intéressant car c’est le seul qui se pose des vraies questions sur l’univers et sur son passé si je me rappelle bien et ses dialogues avec Haruhiro sont bien écrit, rendant le personnage plus attachant. Sa mort ne m’a pas spécialement ému mais a permis de faire évoluer le reste du groupe car c'était un modèle pour le groupe, surtout pour Haruhiro.
• Yume (qui curieusement me fait beaucoup trop penser à Sasha de SNK) est l’archétype de la fille joyeuse, énergique, un peu espiègle et parfois irresponsable. Elle a du caractère ce qui m’a permit de bien m’attacher à elle même si par moment elle est un peu soulante. On aurait pu sous-entendre une romance entre elle et Haruhiro mais finalement il n’en est rien. C’est un personnage sympathique. Elle, elle a choisi la classe chasseur et avait beaucoup de mal à se servir d'un arc.
• Moguzo, c’est le costaud du groupe et donc logiquement le « tank » lors des combat. Il a beau être sympathique, c’est le cliché du colosse discrêt (coucou Kellam de Fire Emblem Awakening) j’aurais pu d’avantage m’attacher à lui si il s’imposait un peu plus mais à la place, il est transparent. La seule scène où il a élevé la voix c’est lors d’une dispute au bar entre Haruhiro et Ranta peu après la mort de Manato. En dehors de ça il est trop discret mais il est utile lors des combats, il s'occupe de faire a manger pour le groupe. Malgré sa transparence c’est lui que je trouve le plus « humain ».
• Shihoru la petite mage… j’ai rien à dire de positif sur ce personnage tellement elle est insipide et transparente. Ça me désole qu’elle soit réduite à faire juste figure pour des blagues pas drôles sur ses formes. Eh oui j’en ai pas parlé tout de suite mais il y a un peu de fan-service dans l’animé et Shihoru n’est autre que la fille timide aux gros seins, elle n'a quasiment aucun contact avec les garçons de son groupe, hormis Manato où elle semblait avoir des sentiments pour lui et elle sera donc la plus dévasté par la mort de ce dernier. En dehors de ça, contrairement à Moguzo, elle est quasiment inutile. Il n’y a qu’à la fin où enfin elle sert à quelque chose et se montre plus active lors des combats.
• Merry, prêtresse qui remplacera Manato, est clairement pour moi le meilleur personnage de l’animé. Elle a un développement qui explique son attitude froide et distante, dit comme ça c’est un peu stéréotypé c’est vrai, mais au moins elle a un back-ground et de la personnalité. Son intégration difficile était intéressante à suivre car les protagonistes étaient loin de savoir ce qu’elle a subit. Elle finira par reprendre goût à la vie et retrouver la joie d’avoir des compagnons.
• Et enfin je garde le pire pour la fin : RANTA. Ce personnage est détestable sur presque tous les points. Encore heureux il n’est pas au niveau de Subaru de Re:Zero. Déjà que les producteurs ont eu la bonne idée de prendre un seiyu avec une voix bien désagréable à l’oreille pour accentuer le côté énervant du personnage. En fait son cas ne fait qu’empirer tout le long de la série. C’est le genre de gars qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il peut se montrer arrogant et se mettre à dos tout le groupe entier, il fonce dans le tas sans réfléchir. Bref c’est un danger à lui seul pour tout le groupe. Et honnêtement j’espérai qu’il allait crever à la fin quand il a été pris à part par les kobolds (évidemment il a survécu). Autre point qui m’énerve chez ce personnage : il n’assume rien et accuse sans fondement Haruhiro d’être responsable de la mort de la Manato. En plus de cela c’est un petit pervers vu qu’il nous donne le bon vieux cliché des mecs en chaleurs qui veulent aller matter dans le bains des filles. Et non qu’on vienne pas me dire que si il est comme ça c’est parce qu’il a choisi la classe de chevalier noir, non non non et non ça c’est une excuse pas crédible pour un clou. Evidement comme tout les casse-pieds dans son genre il n’a pas forcément un mauvais fond et il est bon pour le combat mais ce n’est pas avec ça que je vais le trouver attachant. Bon après il se rattrape un peu à la fin quand il manque de se sacrifier pour que le groupe sorte de la mine et ça c’est noble de sa part.


Bref hormis Merry, aucun personnage n’est ultra développé, on suit simplement leur évolution dans ce monde et le soucis que j’ai avec ces personnages c’est qu’ils sont déséquilibrés : Moguzo et Shihoru sont beaucoup trop effacés pour que je m’attache à eux, Ranta est imbuvable, Manato est parti trop vite. Et Haruhiro et Yuma sont trop classiques dans leur structure même si ils restent attachants. Au final seule Merry m’a réellement plu. Pour les autres personnages, genre les autres adolescents (Renji) arrivés en même temps que les 6 protagonistes, ils sont + que tertiaires et n’auront aucun impact sur la suite


Bon faut que j’aborde le sujet maintenant : Grimgar possède un petit peu fan-service pas très subtil et assez désagréable qui pour moi n’a tout simplement pas sa place dans un animé comme celui-là, le cliché des mecs qui veulent aller matter les filles dans le bain on aurait très bien pu s’en passer ! Beaucoup de personnes ont d’ailleurs taclé les blagues pas drôle de Ranta sur les seins (notamment en insultant Yume de planche à pain). Personnellement je suis passé outre mais je comprend que ça en a énervé pas mal, sans oublier que les 1ers épisodes sont extrêmement lents, alors 5 minutes de blagues et de chamailleries sur les formes de Shihoru ou de Yume, mouais. Bon j’aurais pu aussi chipoter sur un bon nombre de plans racoleurs pas très subtils, et ce dès le premier épisode avec un beau plan de fesse sur Yume. Mais une personne qui n’est pas allergique au fan-service devrait pourquoi surpasser ça car c’est loin d’être du fan-service vulgaire.


Petit commentaire rapide sur la fin : la série nous dévoile un grand adversaire auquel nos héros seront confronté : Death Spot, un chef kobold imposant qui est responsable de la mort des anciens compagnons de Merry. Hormis le fait que j’ai trouvé la fin prévisible (puisque c’était évident qu’ils allaient tous s’en sortir), la façon dont elle s’est déroulé m’a un peu fait grincer des dents : c’est un gros deux ex machina, pour résumer : le groupe tente de s’échapper de la mine mais sont pourchassés par Death Spot, Haruhiro se retrouve aux prises avec le monstre et se retrouve forcé de le combattre après être tombé dans une crevasse. Et là d'un coup, Haruhiro entre dans une espèce de transe et terrasse le monstre en deux coup de cuillère à pot avant de perdre connaissance et de réveiller sans aucun souvenir de son combat. Un deus ex machina ou facilité scénaristique appelez ça comme vous voulez, il n’empêche que pour moi c’est juste un bâclage et une des rares fois où l’action va trop vite (d’où le fait que je disais que l’animé est mal rythmé)


Voilà malgré tout ce que j’ai pu reprocher j’ai passé un bon moment devant cet animé. Cependant je suis certain que beaucoup ont plus jugé la forme que le fond. Pour la forme on est normalement tous d’accord pour dire que c’est du très bon travail, OSTs y compris (hormis des faux raccords par très génants). Mais le fond, le scénario et le rythme, pour ma part c’est un peu plus mitigé (j’ai eu le même soucis avec Guilty Crown pour être honnête) c’est vraiment pas un animé qui m’aura marqué, il aurait pu être meilleur au vu de la narration efficace et une évolution intéréssante mais la lenteur et certains personnages ont été un frein pour moi, y compris le côté isekai qui n’est pas vraiment utile ici. Pour moi Grimgar c’est un animé qui a surfé sur la tendance "isekai" mais qui a eu l’audace de faire un slice of life dans un univers fantasy et ça aurait pu faire un très bon animé avec une histoire très intéréssante. Mais voilà, la lenteur, la fin torchée, des personnages assez insipides dans l’ensemble, du fan-service qui n’a pas sa place, des éléments de développement qui aurait pu ajouter un plus, etc. Au final c’est juste un petit animé sympa et divertissant, sans plus. J’avais quand même envie d’en parler car j’avais pas mal de chose à dire dessus. 6/10.


Édit : je ne dit pas non à une saison 2 si elle existera un jour ^^

raimon22
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le 31 mars 2018

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raimon22

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