How I Met Your Mother par Owl

Les enfants, en 2011, j'ai fait une importante découverte. Une importante avancée, même, sans laquelle, je n'aurais certainement pas rencontré cette série.

Qui sait ce qui aurait pu arriver si je n'avais pas zappé à telle heure sur NT1 ce jour-là? Je serais resté sur Derrick sur la 3, peut-être, et je serais passé à côté d'un de ces moments dans la vie où vous êtes heureux d'exister, ou tout est rose, tout a le goût du plus doux des miels et tout le monde est beau et gentil (oui, parce que Derrick, voilà, quoi.).

En 2004, je me suis retrouvé seul, abandonné par ma compagne depuis plusieurs années déjà. J'ai bien tenté de survivre sans Friends : My Name is Earl, Heroes, True Blood, Big Bang Theory et d'autres dont j'ai dû oublier le nom. Toutes n'ont pas forcément réussi à me plaire suffisamment longtemps. Et puis on m'a dit qu'il y a avait une nouvelle dans l'école, sympa, fraîche, mes connaissances qui s'y étaient collées semblaient vraiment accro. Drapé dans ma fierté, j'ai fait de mon mieux pour l'ignorer, quand je la croisais dans les couloirs, je voulais éviter cette fille facile aussi rapidement que possible et ainsi ne pas plus trahir la mémoire de mon amour mort.

Mais voilà, les enfants, depuis un bon mois maintenant, elle a réussi à m'avoir, j'ai d'ores et déjà les 5 premières saisons en dvd et je commanderai la sixième dès que possible.

How I met your Mother est rentré dans ma vie et je vais chialer comme Vader à la fin de l'épisode 3 le jour où elle va me larguer comme une vieille chaussette.

Je suis DEPENDANT. Tous les personnages sont magnifiques. Barney Stinson est LA révolution du XXIè siècle, loin devant l'iPhone et Kuzco (désolé, vieux). Des dialogues énormes, un style décalé et moins "réaliste" que Friends qui rend tout à coup cette série vieillotte et fade.

En fait, le seul gros défaut de cette série qui a tendance à gâcher l'histoire, c'est que ce n'est qu'un gros flashback. Le personnage principal est situé en 2030 et raconte à ses enfants son histoire, n'hésitant pas à intervenir au cours du récit pour dire que telle ou telle femme n'est pas devenue la mère de ses enfants, et ce en début de relation. Ça casse le rythme et du coup diminue fortement l'intérêt.

Fort heureusement, ce genre de passages reste assez réduit, surtout quand les épisodes s'éloignent un peu de Ted pour se concentrer sur ses amis.

Passé ce handicap, HIMYM reste une valeur sûre avec des personnages attachants, des scènes legen... Wait for it... dary, BARNEY, BARNEY, BARNEY.