I'm Home par -Wave-

Adaptation du manga éponyme, signé Ishizaka Kei, I’m Home est apparu cette année sur les écrans de télévision japonais.

Ieji Hisashi est un homme d’affaire aisé et respecté. Victime d’un accident, il oublie tout de ses cinq dernières années, y compris son expérience professionnelle. Une situation dont la conséquence sera le transfert au sein d’un service jugé incompétent. L’humiliation est grande. L’homme ne perd pas pour autant courage, il n’ignore pas que non loin de là, sa famille l’attend. Il sait que grâce à son soutien, il pourra affronter tous les obstacles que lui réserve la vie. Mais une fois la clé tournée dans la serrure, la réalité est tout autre. Le divorce est depuis longtemps prononcé et celui qui fut jadis ici chez lui, n’est plus le bienvenu. Une nouvelle famille se révèle ensuite, mais Ieji n’en garde aucun souvenir. Son épouse et son fils portent un masque qui l’empêche de percevoir leurs émotions ou tout simplement, de les aimer. Dès lors, que convient-il de faire ? Tenter de rattraper les erreurs du passé et vivre avec les seuls qui lui apportent le réconfort, ou s'obstiner à respecter hypocritement ses engagements visant le bonheur d'une famille pour laquelle il n'éprouve plus rien?

Je mentirais si je disais que ce n’était pas Aya Ueto dans son adorable rôle de petite bourgeoise, qui m’avait attiré en premier lieu. Je pourrais également vous raconter que c’est sa prestation convaincante en tant que doubleuse pour le compte de Rogue Galaxy qui m’aura fait m’intéresser à cette dernière, mais je serais alors bien malhonnête. Quoiqu’il en soit, cela m’aura permis de découvrir ce qui s’avère tout simplement le meilleur drama de cette année. Ce fait peut s’affirmer sans la moindre hésitation pour ma part. En effet, les personnages se veulent travaillés et complexes, de même que le scénario, étalé sur dix épisodes, nous tient en haleine du début à la fin.

Dans sa quête de souvenirs, Ieji va redécouvrir des valeurs telles que le respect, la confiance et, par dessus tout, l’importance capitale de la famille. Loin des séries extrêmement caricaturales et au ton souvent puéril, l’objectif est ici de se remettre en question. Il est toujours temps pour le repentir s’il est sincère. Voilà ce que l’on pourrait en conclure.

Que vous soyez adepte de drama ou, au contraire, réfractaire au genre, je vous conseille vivement d’y jeter un œil, ne serait-ce que pour découvrir une histoire tout simplement humaine.