J’ai regardé cette série en deux temps. Découverte au hasard d’une plateforme gratuite pendant un mois, et cette suite a une nouvelle occasion.
D’emblée il paraît difficile de juger les quatre saisons avec un seul ressenti (ou note), car le scénario s’emmêle parfois les pinceaux et nous offre des rebondissements bizarres.
Pourtant, au fil des épisodes, on découvre des personnages complexes, perdus dans un milieu qui n’a de sens que si l’on ne pense pas par soi même. À ce titre, la tirade de fin de Carolyn dit tout! Malgré l’hémoglobine à tout va, les incohérences, on finit par voir autre chose, des histoires d’amour, de la politique sans but, des âmes errantes qui se cherchent. Ici rien n’est blanc ou noir mais plutôt gris foncé. Ici rien n’est fixe mais tout est fait pour nous faire perdre pied avec une réalité que l’on croit immuable.
La fin comme souvent nous déçoit, mais elle est crédible avec l’esprit du scénario. C’est presque une fin ouverte d’ailleurs, sur une vengeance possible! À nous d’imaginer…
Car au final, malgré ses défauts, on n’arrive pas à se détacher de cette histoire qui nous bouscule au delà des apparences.