L'art de dresser les petites pestes (6,8/10)

Que dire de cet animé ?

D'abord, Kurenai ne se définit pas vraiment... Car le suspens de l’œuvre entre en conflit avec le petit genre slice of life en arrière plan, ce qui rythme l'ambiance de l'animé tout au long des péripéties.

Il se démarque par un scénarios simple qui, paradoxalement, dispose d'une poignée de personnages et d'une introduction à l'histoire assez originale.

Kurenai m'a rappelé un peu Barakamon, et c'est bien étrange car ce n'est pas du tout le même concept : ça vient surement un peu de la forme et de l'ambiance dégagée par cette derniere.

L'histoire d'une gamine, venant d'un milieu aisé, mais destinée à y être cloitrée contre sa volonté (ah les traditions, vous savez...), va s'enfuir, aidée d'une organisation dont notre protagoniste fait parti, et à qui on donne la mission de protéger la petite.
C'est ainsi qu'une sorte qu'une sorte de relation frère/sœur (et un peu paternelle au passage) va s'instaurer petit à petit.

Globalement, il n'y a pas énormément de choses à dire de cet animé, et pas non plus grand chose à en retenir, mais une chose est sure : il n'est clairement pas mauvais.
C'est pour cela que les notes sont aussi équilibrées, autour du 6/7/8, et qu'il y a si peu de mauvaises notes, comme si peu de 10/10.

Les gens apprécient, plus ou moins, et sont tous d'accord pour se donner le mot sur un point : c'est extrêmement distrayant, mais pas au point d'en tarir d'éloge.

Je suppose que c'est aussi pour cela que l'animé n'est pas spécialement connu, n'est pas non plus spécialement critiqué ou commenté. En fait on aura tendance à l'oublier. On est bien content de le découvrir, de le visionner, mais après, c'est fini.

Je peux le conseiller à tous les amateurs de slice of life : vous passerez forcément un bon moment, ça a été mon cas personnellement.