On croyait John Carpenter mourant, il nous revient - pour notre plus grand plaisir - dans cet épisode halluciné de la série "Masters of Horror", à la fois égal à lui-même (avec un scénario ambitieux qui interroge la part de vérité des films, et leur impact sur notre inconscient), et terriblement diminué : car si la pauvreté des moyens empêche forcément les scènes de genre (d'horreur, de gore) d'être totalement crédibles, c'est surtout au niveau de la mise en scène que cette "Fin Absolue du Monde" inquiète et déçoit. Sur un aussi beau sujet, Carpenter ne semble plus capable que de livrer un téléfilm plat, lui que l'on a connu et admiré pour la manière dont il enchantait le moindre plan sur un décor de contre-plaqué... [Critique écrite en 2006]