Comme je m'y attendais, cette série de court métrage a fait coulé pas mal d'encre.
Je donne a mon tour mon avis sur cet assemblage d’idées qui me semblent être une démonstration technique plus qu'une réelle volonté d'innover.
Netflix a pour cette série demandé à plusieurs studios d'animation de fournir un ou plusieurs courts métrages selon les cas. Nous avons donc un patchwork d'histoires et de défis techniques qui ne sont pas forcément homogènes, et dont certains scénarios sont soit vide de sens soit carrément indécents pour certain ( une femme n’a en effet aucun besoin d’avoir été violée pour être qualifié de badass). Saluons néanmoins Alberto Mielgo (the witness) un thriller a couper le souffle, quand Robert Valley (Zima Blue) nous offre un court métrage en 2D très poétique, et Unit image pour ce tour de force technique (j’ajouterai aussi when the yogurt took over qui m’a bien fait rire !)
Cette disparité dans les styles se ressent peut être un peu trop parfois au niveau qualitatif, les techniques utilisées ne sont pas toujours justifiées (pourquoi s’empêtrer dans un réalisme à ce point alors qu’un mix média avec des acteurs live marcherait très bien) et la réalisation n'est pas toujours à la hauteur.
Le visionnage dans l'ensemble reste tout de même agréable =)
Love death robots reste néanmoins un grand pas en avant. Elle nous permet de clamer que l'animation pour adulte existe et n'est point une légende urbaine!
Merci Netflix d'avoir ouvert la porte pour les futurs longs et courts métrages d'animation pour adulte, et de faire reconnaître au grand publique que c'est possible !