New York, New York
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le 22 nov. 2015
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Produit par Netflix et créée par Aziz Ansari, entrepreneur fou et hilarant dans Parks and recreations et Alan Yang, travaillant également sur Parksrec en tant que scénariste et producteur, Master of None nous raconte l’histoire de Dev, acteur trentenaire enchaînant les publicités et rêvant d’une carrière d’acteur dans le cinéma.
Si le début de saison m’évoquaient très fortement une série comme Platane qui se concentrait sur les galères d’Eric Judor pour trouver des rôles moins stéréotypés dans un trip un peu méta / egotrip, Master of None se démarque très vite par une ambiance plus positive tirant parfois même vers le nostalgique, dans des épisodes à thématique surprenant par leurs longueurs mais aussi leur pertinence faisant office de vraies parenthèses comme l’épisode 2 sur notre rapport avec nos parents ou le voyage à Nashville, hors du temps.
Plus ou moins autobiographique, Aziz Ansari nous raconte au travers des 10 épisodes, la galère pour trouver un rôle non stéréotypé lorsque l’on fait partie d’une minorité, la difficulté de trouver sa voie ou les différentes pressions qu’impose la société au trentenaire comme le mariage, ou un futur professionnel. Le cast représente d’ailleurs parfaitement cette ambiance un brin mélancolique en développant tout au long de la saison des personnages hyper attachants, Arnold en tête, immense bébé qui distribue punchlines métaphysiques et calins durant tout le show. Si la série n’évite pas le cliché agaçant de la bandes de potes vivant tous dans des appartements de 200 m² tranchant totalement avec le propos de la série, en arrivant à développer ses personnages, plus original que la moyenne et portés par de très bonnes performances d’acteurs, Master of none m’a fait passer un très bon moment et j’espère fortement que le show sera reconduit pour une saison 2.
Enfin impossible de finir cette critique sans saluer la modernité du show qui parlant de sujets encore trop rarement évoqués au cinéma et un cast multi-culturel où enfin l’homme blanc ne fait plus la loi.
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Créée
le 24 nov. 2015
Critique lue 484 fois
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