Si je m'étais endormi devant un épisode de Mon Oncle Charlie durant mon adolescence, j'aurai dû percuter qu'il manquait quelquechose et pas des moindres. Il manquait tout simplement ce bon vieux Charlie Sheen qui faisait vivre la série.
Si Mon Oncle Charlie semble d'abord se conformer à la plupart des sitcoms de l'époque, elle recèle en fait de trésors infinis grâce à sa touche un poil sexiste mais tellement acerbe qui n'existe malheureusement plus dans notre paysage vidéoludique aujourd'hui.
Car oui, on pourrait dire que Charlie Harper n'a aucun problème avec les femmes car il a l'intelligence de les considérer comme des objets (ceci est une blague cher ami sc) là où son frère Alan les place sur un piédestal rendant toute interaction compliquée mais drôle. Au milieu, on trouve Jake, pré ado un peu benêt par moment mais tellement percutant dans chacune de ses interventions. Le trio trouve un équilibre magique car il semble tout simplement vivre leur rôle dans leur vie de tout les jours plus que s'ils devaient approprier un personnage. En témoigne d'ailleurs les frasques personnelles de Charlie Sheen dont la série semble parfois être juste une autobiographie, présentant à chaque épisode une nouvelle conquête qui sera si vite oubliée dès le lendemain.
Mon Oncle Charlie frappe très fort à ce niveau jouant toujours avec les limites entre humour et irrespect et c'est peut être ce qui la rend plus drôle que la plupart de ses confrères de son époque.