Une série qui se veut très moderne avec un scénario pleins de rebondissements et de surprises, avec une écriture originale, et des aventures amoureuses qui partent en folie sans compter une mise en scène cadrée sur la répétition d'analepses et de retour vers le présent déroutant ainsi le spectateur.
Attisé par la curiosité, on a envie de connaitre la suite...mais ce n'est que vers l'épisode 7 où on obtient des éléments de réponses quand au "fameux meurtre".
"How to get away with murder", assez original comme concept (il fallait y penser), mais le fait d'attendre 7 épisodes pour connaitre la reconstitution de la soirée... c'est un peu trop. On se croirait devant une télénovéla où il y a des répétitions de passages... perdant 10 minutes à chaque série à cause de ces retours en arrière...
Quant à Rebecca, cette fille pourrait faire penser à "Amanda" dans Kyle XY : une vraie tête de mule, une fille qui avoue un crime qu'elle jure ne pas avoir commis au final (cherchez l'erreur!), elle téléphone au 911 alors qu'on lui dit de ne rien faire dans la chambre d'un motel, elle rentre par effraction chez quelqu'un jugé suspect, elle fait du chantage à un groupe de personnes l'ayant aidé à rester en vie ... franchement, ce genre de personne ne mérite pas d'être aidée...
Les méthodes utilisées pour obtenir des preuves ou pour faire gagner le procès ne sont pas toujours légales rapprochant ainsi de la réalité...
Une panoplie de rôles très bien interprétés par Jack Falahee, Aja Naomi, Alfred Enoch et Charlie Weber.
J'ai entamé la deuxième saison... au deuxième épisode, c'en était assez de ces assez ces analepses et prolepses...
On ne peut que souligner le travail recherché de l'écriture et des rôles distribués mais la mise en scène répétitive n'est pas des plus réussie. A force de parfois chercher à trop dérouter l'audience, on finit par l'écarter de votre chemin.