Cette critique est la suite logique depuis celle sur Tsukimonogatari.
Et là arrive enfin l'affrontement final entre Koyomi et Ogi, cet être insondable et mystérieux qu'on nous vend depuis tant d'épisodes. Après être rentré du royaume des morts, Koyomi doit pour autant faire un choix au fur et à mesure qu'avance l'heure du combat final : Doit il réellement tuer Ogi ?
Et alors que le doute persiste jusqu'à la dernière seconde, les masques tombent et tout paraît limpide: Ogi n'est finalement que le reflet du comportement auto flagellateur de Koyomi ainsi que de ses doutes sur les choix qu'il a prit jusque là.
Ogi n'est rien d'autre qu'un boulet que s'est mis Koyomi de lui même au pied et qui l'empêche d'être adulte et d'aller de l'avant. En se complaisant dans sa douleur et dans son refus d'être heureux, dans sa volonté irréaliste d'aider tout le monde, il pose alors ses mots d'une puissance tangible :
"Je pensais qu'aimer autrui passait par ne pas prendre soin de soi, mais cette époque de doux mensonges empreints d'une légère ivresse s'est achevée."
Et c'est ainsi, en ayant sauvé Ogi ainsi que lui même, qu'arrive la fin de la trame principale.
Pour autant, ce n'est pas la fin des histoires de Koyomi !