Skam: La belle fresque scandinave multiethnique

C’est par pur hasard que je suis tombé sur cette perle venue d’ailleurs.
J’ai vu un épisode par hasard en zappant entre les différentes chaines un dimanche soir, je ne comprenais rien de cette langue et pourtant j’étais scotché par la beauté de l’image et par le jeu de ces blondes hyperréaliste. J’ai été intrigué et hop je me suis lancé dans mes recherches pour enfin comprendre que le nom de cette perle est Skam (Shame en anglais) et que cet accent intriguant que je viens de découvrir n’était que la charmante langue de nos amis norvégiens.

Je me suis mis à voir cette série dès le début sans avoir beaucoup d’attentes. Je me disais un moment de divertissement avec une bande d’ados avec une belle image ne me ferait pas de mal et là c’était la claque.
Petit à petit cet univers lycéen commence à devenir envoûtant avec les cadrages serrés pour mettre l’accent sur ces instants contemplatifs j’avais l’impression d’être suspendu dans le temps à la fin de chaque épisode.
Sans vouloir vous spoiler cette merveille : la série est composée de 4 saisons où chaque saison sera concentrée sur l’un des protagonistes:
Lors de la première saison vous découvrirez Eva et Jonas et leur relation mouvementée. Puis, la deuxième saison et là vous découvrirez la charmante Noora, sûre d’elle et passionnée, ce caractère ne laissera pas cette saison passer inaperçue : Le rythme y est, les liens commencent à se tisser et chaque épisode te donne soif pour voir le suivant.
Vient ensuite la troisième saison, qui pour moi, reste la saison la plus forte et la plus maitrisée. S’attaquant à un thème fétiche de tout réalisateur, la réalisatrice met en exergue la difficulté de la vie d’un lycéen homosexuel norvégien en 2016. Sans vouloir dire plus, l’émotion sera à son comble lors de cette saison...
Pour clôturer ce voyage à Oslo, la série décide de mettre en avant le personnage musulman Sana. La saison traitera l’islamophobie d’une justesse très rare pour donner une fin juste incroyable digne de ce petit bijou méconnu.

Au final, ne passez surtout pas à côté de cette fresque scandinave multiethnique si vous souhaitez découvrir cette jeunesse passionnée d'une manière réaliste et sincère. Vous verrez ces ados dans leurs meilleurs comme dans leurs pires moments.

Vilde, Isaac, Eva, Noora, Chris, Sana, Even, Eskild, Magnus, William, Jonas.. Vous allez me manquer putain..