Escroquerie sur fond de synthwave

...on n'en sait pas plus sur l'Upside Down ou sur la créature géante qu'au début. La série se perd dans ses histoires d'enfants enlevés par des laboratoires alors que 1) le sujet était déjà bouclé avec la première saison et surtout 2) c'est l'Upside Down qui est intéressant. Il aurait été naïf d'imaginer en découvrir tous les secrets dans cette seconde saison... mais fortiche celui qui aurait deviné qu'on n'apprendrait rien d'intéressant à son sujet. Et insérer des noms de créatures lovecraftiennes dans les titres d'épisode ne sauvera pas les meubles.
L'épisode qui se déroule en ville et la bande de mongols qu'elle met en scène n'ont strictement aucun intérêt et révèlent l'envie des réalisateurs de faire leur Predator 2 bien à eux en calant un maximum de clichés urbains des années 80 car la campagne, ça commençait à les gonfler —ne refait pas Twin Peaks qui veut.
Enfin, après une première saison passée à traquer une créature on ne peut plus banale j'espérais un bestiaire élargi et plus dangereux, et au final on récolte une mini-meute de chiens mutants mal modélisés et sans grand danger, et un boss final teasé puis rangé dans le coffre. Pitié.
Au final, la série semble juste parler d'une ado traquée qui doit se cacher, et de deux couples qui se seront formés après un détour par le premier type qui était disponible. Passionnant.