Bon, je commence cette deuxième critique comme je pense commencer toutes les prochaines, par un petit résumé (et juste une précision, je critique ici uniquement la première saison, je me pencherais sur la deuxième, que je n'ai pas encore vu, dans un autre post) : L'intrigue prend place dans un monde qui a été frappé par "Invertia", une catastrophe qui a failli détruire l'humanité. C'est désormais l'Industrie Unie, un Consortium d'Entreprises renforcé par la chute des grands pays qui dirige le monde (le capitalisme triomphant de la politique en somme. Prémonitoire? Peut-être.) Certaines personnes possèdent des capacités physiques supérieures à la moyenne, ces personnes sont appelées "Genestella". Voilà pour le résumé.
Donc, nous suivons les péripéties d'Amagiri Ayato jeune Genestella fraîchement arrivé à Seidôkan une école de Genestella. La série commence sur du fan-service, Ayato voit Julis von Riessfeld (une noble venant de Nojean-Le-Retrou) en sous-vêtements et cette dernière veut sa peau pour cet affront, s'ensuit un combat dont l'issue n'aura pas lieu, la faute à Claudia, une blonde aux formes plus que généreuses et aux cheveux déjantés (mais vraiment hein!) qui arrête le combat. Nous aurons donc l'occasion par la suite de nous rincer l'oeil une bonne dizaine de fois par épisode (si ce n'est plus!) et nous verrons à peu près tout les personnages féminins de cet anime en petite tenue.



  • Les personnages:


Je n'ai pas du tout aimé Ayato, le Main Character, et quand l'anime te propose un perso fade comme ça bah il est plutôt mal parti pour te captiver. Fervent défenseur de la justice et des faibles, incarnation même du genre nekketsu, il est ce que je redoutais le plus depuis le début. Caricature du mec qui saigne du nez quand il voit une poitrine féminine et qui les fait toutes craquer sans savoir pourquoi, ayant des objectifs flous (je veux savoir pourquoi ma soeur a disparu, ah ben non jveux juste protéger Julis en fait) et dépourvu de charisme il n'est vraiment pas accrochant.
Puis nous avons Julis, dans un rôle de Tsundere typique, déja vu et revu et rerevu.
Les autres perso sont assez inutiles à mon sens (pour l'instant)
Il n'y a que deux personnages que j'ai apprécié: Dirk Eberwein de Le Wolf (bon d'accord le nom de l'école est pourri), un manipulateur et maître-chanteur qui me semble avide de pouvoir.
Et...Yabûki, et oui! L'étoile sombre, comme on l'appelle. Très peu mis en avant mais piquant ma curiosité (pour qui travaille-t-il? est-il un agent double? un free-lance? seulement un espion ou plus?)
terré dans l'ombre (cf fin de l'épisode 12) il m'a l'air bien plus important qu'il ne le laisse paraître.



  • L'intrigue:
    Comme je le disais, trop de ecchi, il y en a dans quasiment tous les épisodes, sérieux! Ce qui me dérange ce n'est pas tellement l'ecchi (bien qu'il devienne vraiment lourd à force) mais c'est surtout le fait qu'il bouffe énormément de temps, temps qu'ils auraient pu utiliser pour nous parler de Invertia, de l'Industrie Unie etc... mais non au lieu de ça ils nous balancent des fesses toutes les cinq minutes.
    Ils nous lâchent plein de noms, de trucs qu'on connaît pas à chaque fin d'épisode et on se dit peut-être que! Mais non, ils commencent l'épisode d'après par du ecchi. Les dialogues sont ridicules, voyez:


Ayato- C'est où déjà le dortoir des garçons?
Julis le regarde... et se marre bêtement
Trop des barres cet anime


Puis juste après le mec sort "C'est rare de te voir rire comme ça". Le gonze l'a connaît depuis une journée.
L'arrivée de Tôdo Kirin n'arrange rien, avec sa voix de crécelle et ses "kume,sumimassèn" à répétition, t'en arrive même à espérer que son oncle apparaisse, l'assomme et se barre avec elle.
Sasamiya se plaint du fait que sa poitrine ne soit pas très développée, ils pensaient peut-être que ça nous ferait marrer... bah non.



  • Les dessins:
    J'ai apprécié les dessins, fluides lors des scènes de combat et travaillés sur les portraits et les paysages. Juste deux truc, le visage de Julis en plan de face rapproché est bouffi et les traits sont assez grossiers (dans l'épisode 3 surtout) . Et dans l'épisode 12 lorsque Ayato attaque à pleine puissance Irene son visage change complètement (en pas bien) et les dessins sont apparemment en 3D.


Au final The Asterisk War est trop dans le Fan-Service et le ecchi, le perso principal ne convainc pas, étant trop imprégné des directives du nekketsu. Les dialogues sont incohérents et chiants à certains moments. Pourquoi je mets la note de 4 alors? Tout simplement parce que j'aime l'univers et que je pense que cet anime a du potentiel (on pourrait explorer la haie des humains envers les Genestella, comprendre l'origine de Invertia, observer une société "infâme" (dixit Julis) dont les moeurs ont changé et voir les rouages de l'Industrie Unie et le pouvoir et l'influence qui s'en dégage et aussi). Bref beaucoup d'attente de ma part.


.

S-Crew
4
Écrit par

Créée

le 29 oct. 2017

Critique lue 1.6K fois

2 j'aime

S-Crew

Écrit par

Critique lue 1.6K fois

2

D'autres avis sur The Asterisk War: The Academy City on the Water

The Asterisk War: The Academy City on the Water
Ylex
7

Petit point "harem scolaire" + critique Gakusen

Un animé d'action un peu du même genre que "Rakudai Kishi no Cavalry" ou "Seirei Tsukai no Blade Dance", un "harem scolaire" dans un univers de pouvoirs magiques, où les élèves s'affrontent lors d'un...

le 23 janv. 2016

3 j'aime

Du même critique