The Season of the Bitch

Encore une série qui nuit à ma vie sociale et à ma bonne humeur.
Pourtant, j'ai une tendance à l'indulgence quand je ne m'attends à rien. Et parfois, une bonne surprise tombe de nulle part (ce fut le cas pour Veronica Mars), d'autres fois, ça tombe juste à plat, comme Vampire's Diary, que j'ai abandonné au second épisode.
Cette série fait partie d'une troisième catégorie, celle qui vous pousse à la regarder parce que vous aimez son thème, ou qu'un des fils directeurs, si téléphoné soit-il, vous a malencontreusement accroché.
Entre romances post adolescentes, personnages en papier mâché, oscillant entre pathos et antipathie franche, danse des mono expression faciales pour exprimer toutes les émotions disponibles au catalogue (ah, ce n'est pas donné à tout le monde, la technique Nicolas Cage, même lui ne la maîtrise qu'à moitié, en moyenne un film sur cinq), bienvenue dans Buffy contre Pas Grand Chose, donc les ennemis et l'humour en moins, croisé avec Dark Shadows moins ce qui fait la classe de cette série, et une série de sorcières (on va dire Charmed, bien que pour le coup, je ne sois pas encore tombé aussi bas) (mais l'ennui vous pousse parfois dans d'étranges retranchements...).
Mais j'aime bien les histoires de sorcellerie, et j'ai un problème : même quand on touche le degré zéro, j'ai besoin de savoir la suite, dès qu'il y a du surnaturel en jeu. C'est comme ça, c'est ma croix, mon fardeau.

Mais vous autres, qui pouvez encore échapper au pire, passez votre chemin!