dead before the end

Sur le papier, la série avait quelque bons atouts: sujet, réalisateur et comics de qualité.
D'ailleurs, les touts premiers épisodes m'ont vraiment plu: l'ambiance était bien retranscrite et les acteurs semblaient bien choisis. Mais, après seulement 6 épisodes, j'ai du revoir ma note drastiquement à la baisse.
On s'éloigne très vite du comics: le second épisode donnait déjà quelques indices sur cette bifurcation, mais là, c'est carrément une autre série: les scénaristes ont complètement changé la trame, ralenti le débit d'évènements du comics (j'ai dormi sur 2 épisodes, tellement je m'ennuyais), changé des personnages et piqué quelques idées des derniers tomes du comics pour alimenter le tout début de la première saison!
Les acteurs ne sont pas terribles non-plus, on a du les voir quelque part, dans d'obscures téléfilms de NT1 sur des poulpes géants ou des fourmis dévoreuses d'homme.
On sent une série qui va vite s'étouffer et disparaître...

**SPOLIERS**
Pour couronner le tout, l'épisode 6, qui se passe au CDC d'Atlanta est carrément cheap ! Le CDC, qui est le plus grand centre de recherche au monde sur les maladies contagieuses est en fait un pauvre bâtiment en image de synthèse, sorte de crotte enroulée blanche habitée par une IA style Resident Evil , bâtiment qui fini par exploser un jour après l'arrivée de nos réfugiés (faut dire qu'il portent la poisse, le sherif) parce que l'électricité vient à manquer... tout le monde sait que pour détruire des virus hautement contagieux, il faut... tout péter !