Qu’on se le dise, Timothy Dalton n’est pas le pire des avatars de James Bond, pas pire que Pierce Brosnan ou Daniel Craig : ils sont tous sérieux comme des papes loin des facéties et bons mots de Roger Moore, ce qui rend du coup le personnage de l’agent britannique assez falot…

Il reste bien entendu « efficace », tout comme la mise en scène, très sérieuse elle aussi mais on ne va pas s’en plaindre outre-mesure quand même, car l’action et les cascades sont fidèles à la marque de fabrique bondienne, à savoir plutôt inventives et spectaculaires. Et au moins Timothy ne roule pas en charette bavaroise mais en Aston Martin… encore qu’il s’égare dans quelques taudis de temps à autre ! euh je veux dire des Audi.

Le scénario, pour sa part, est presque crédible (presque un compliment pour un 007) mais ne sait pas sur quel pied danser entre les Russes qui sont « gentils » (?) et le clin d’oeil lourdement appuyé sur l’Afghanistan (et ses soldats russes -mais que font-ils là…-sans oublier les « gentils » (?) Afghans résistants comme dans le Rambo 3 de la même époque !). Tout cela est très opportuniste et un brin concon.

Un peu concon comme la jolie bécasse blonde, vraiment jolie mais décidément trop « blonde » je crois… Par ailleurs, le film est trop long et se révèle lassant… en plus de rester évidemment très creux comme tous les produits 007 (à de très rares exceptions près. Et encore).

Bref, cela reste à peu près regardable mais carrément un peu naze sur les bords, et même que ça déborde jusqu’au milieu des fois !

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