Cet album, proposé à l'écoute par cette liste d'une bande de malades joyeux et exigeants me pose un problème : je n'ai pas grand chose à en dire. "Ce n'est pas un problème", me direz-vous, "n'écris rien". Mais c'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, a dit un grand penseur.
Le groupe Luxuria, groupe éphémère (1988-90) est formé d'un chanteur parolier ex-punk (groupe des Buzzcocks), Howard Devoto et d'un musicien multi-instrumentiste et compositeur, plutôt axé électro ou new wave, Noko (il a également éphémèrement joué avec The Cure).
En tout cas, sur le papier, le duo est complémentaire :
- un gars qui écrit des paroles et qui les chante
- un gars qui compose des mélodies et qui les joue
Il faut reconnaître que la musique pop new wave des années 80 de l'Angleterre n'est pas ma mouvance préférée. Et cet album, en est quand même une forme de quintessence. La voix de Devoto ne me sied guère. Certains sons, dont celui de la guitare, que j'assimile à une casserole (mais de la casserole bien jouée quand même), sonnent invariablement désagréables à mon oreille.
Pourtant, si on ne parle que de la partie création (paroles et composition), je trouve le travail intéressant. Un travail de poésie des paroles indéniables (pas toujours compréhensibles dans le sens, mais qu'importe), et des mélodies globalement qui me parlent.
Donc, un album dont le genre musical n'est pas ma tasse de thé, mais qui ne m'a pas non plus complètement écoeuré.