Blurryface
7.1
Blurryface

Album de twenty one pilots (2015)

Faire la première critique négative d'un album populaire sur Senscritique, c'est aussi dangereux que le défi de Bruce Willis et sa pancarte "I hate Niggers" en plein milieu d'Harlem. Mais bon, risquons nous à cette périlleuse tâche.


Par où commencer ? Déjà, sachez que je ne suis pas amateur de pop, sauf exceptions. Et cet album aurait pu être une de ces exceptions, avec tout ces mélanges de styles, c'est une palette d'influences, passant par le Hip-Hop, le Reggae, le Rock... Je ne connaissais que certains morceaux avant d"écouter Blurryface, ceux qui sont populaires sur Youtube, à savoir Ride, Stressed Out, Car Radio, plus récemment Heathens et la première qu'on m'a fait découvrir, Lane Boy. J'avais vraiment accroché à Lane Boy, elle tournait en boucle à fond dans ma chambre d'internat. Puis, mon colloc' de chambre a écouté d'autres morceaux, que j'ai aussi vraiment apprécié, aussi bien dans les paroles que dans la sonorité des morceaux.


Après la sortie de Heathens, j'ai voulu en découvrir plus. Seulement il m'a fallu du temps, pour une raison qui m'est inconnue. Ce soir, j'ai donc décidé d'écouter Blurryface en entier. Et à vrai dire il m'a déçu. Trop de morceaux sonnent Pop, mais pas la Pop de Damon Albarn, non, celle de NRJ. Et dommage, c'est pas un style que j'aime. Je me suis même ennuyé en écoutant l'album, je regardais quand il allait finir pour pouvoir enfin changer, parce qu'au fond j'espérais vraiment une autre perle, après Stressed Out, Ride et Lane Boy. J'attendais, puis l'album a défilé sans que j'y prette attention. Certains passages de morceaux me plaisaient bien, mais le reste sonnait trop Po(o)p pour moi. Alors dans le style de la Pop commerciale, on trouvera rarement mieux. Dans le style de la musique multi-culturelle explorant plusieurs genres, on se retrouve vite déçus à être réduits à trois morceaux qui comblent un album vide d'originalité.


J'écouterais d'autres albums, probablement pas avec la même patience, mais j'en écouterais. J'aime pas rester sur un mauvais avis sur un groupe qui a été un coup de cœur.

Clementfunkilus
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le 4 sept. 2016

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Clementfunkilus

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