Du temps où j'ai découvert ce concert effectué avec le Nouvel Orchestre Philharmonique du Japon, je n'étais encore qu'un jeune musicophile, écoutant surtout du rock classique (AC/DC, Europe, les Gun's roses...) et du classique (musiques religieuses, baroque, symphoniques, requiem etc. entre autres).
Un beau jour, je découvrir par l'intermédiaire de ma soeur, qu'existait un sous genre du rock se caractérisant par une volonté de fusionner les sonorités oh bien connues du rock (guitares électrique et batteries) avec celle de la musique classique (je ne vous ferais l'affront de vous lister les instruments propres à ce genre, bien évidement). Ainsi, j'utilisa mon disquaire préféré (nommé "barre de recherche YouTube" pour découvrir les méandres de ce genre. Au début, je tombait sur des reprises de morceaux classiques joués à la guitare, puis un beau jour, au détour d'une page wikipédia, je découvris ce nom "Yngwie Malmteen", et ce concert d'une durée totale de 1h14, datant de 1998. Ce fut pour moi une révélation.
Une musique qui parvenait à s'inscrire dans différents genre à la fois sans pour autant perdre son authenticité nouvellement acquise, je n'avais entendu cela que deux fois dans ma vie: Mike Oldfield avec Ommadawn, et Hughes de Courson avec Mozart l'Egyptien. En jeune afficionado de musique classique que j'étais j'arrivais à ressentir en moi, par l'intermède de mes oreilles, une force et une fragilité qui résultait de ce mariage étrange. Et contrairement au métal "brut" qui pourrait être vu comme une nouvelle forme de faire du classique, de ce concert il se dégageait une volonté de rendre hommage à deux genres tout en s'efforçant de ne pas les diviser, mais de les réunir, que ce soit dans les sonorités, dans la structure musicale, ou bien dans les émotions transmises.
Ainsi, à vous tous qui me lisez, cet album est l'une des meilleurs choses qui soient arrivé au rock symphonique, et à la musique d'une manière générale.