Le mal-aimé ?
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Alors que la côte de popularité de Kevin Parker se fait grandissante suite à Lonerism, Let It Happen débarque au début de l'année et annonce le tournant. Moins de guitare, plus de synthé, Kevin s'éloigne un peu du rock des précédents opus et se tourne vers la pop. Mais la voix reste psychédélique. La première mélodie se fait entendre et on accroche. On l'écoute plusieurs fois pour le plaisir.
On a hâte de connaître la suite.
Qui sort quelques semaines après. On en arrive aux moments à la fenêtre clope au bec, laissant la fumée s'envoler dans l'infiniment grand étoilé sur fond de Cause I'm a Man. On laisse nos pensées se perdre dans la plénitude d'une mélodie psychédéliquement sucrée sur fond de nappes de synthé. C'est spatial.
Le coup de la clope tournée vers les étoiles c'est peut-être un peu cliché mais avec Tame Impala qu'est-ce que c'est bon.
La hype est pas mal montée suite aux deux premiers singles. Alors on trépigne d'impatience en attendant l'album entier. On annonce à ses potes "putain y a le nouveau Tame Impala qui sort bientôt, écoutez-moi Cause I'm a Man". Et on finit par s'ambiancer à plusieurs.
Suivent Disciples mais surtout Eventually, mélange époustouflant entre puissance tranquille et silence sonore avec toujours une mélodie made in Perth.
L'album qui sort enfin quelques semaines plus tard est dans la même veine planante. The Less I Know The Better, Past Life... On croirait même parfois entendre Michael Jackson. Kevin Parker récite ses gammes et conquit.
Non, on n'ira pas jusqu'à dire que l'album est homogène, on concèdera qu'il est quelque peu inégal (The Moment, Disciples), mais il contient des sommets du nom d'Eventually et Cause I'm a Man qui nous emmènent assez haut pour ne jamais retomber vraiment.
Après tout, on est un peu transporté sur une autre planète où la gravité serait plus faible.
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Créée
le 8 août 2016
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