Du post-punk vigoureux et entraînant. Le bassiste et le percussionniste sont littéralement possédés sur la longueur de l'album. La chanteuse n'est pas en reste non plus. Le groupe a bien trouvé ses marques, usant de l'agressivité sans en abuser. Peut-être un peu trop hétérogène : on passe de franches réussites (Jan 9, How We Connect, Love Split With Blood), à de bonne idées (le magnifique crescendo à la fin d'Hear The Dogs, le violon sur Love is the heart of everything), jusqu'à des pistes sans grand intérêt (Viva). La puissance de l'album se dilue (en partie seulement !) en sa longueur.