I am…
6.2
I am…

Album de Ayumi Hamasaki (2002)

Ayu se découvre une passion pour l'informatique

Ha Ayumi !! Si il y’à bien une artiste japonaise qui ne laisse personne indifférent, en bien comme en mal, c’est bien elle.
Car Ayumi incarne à elle seule ce « Too Much » japonais si caractéristique.
Ca sautille, ça déborde de mélodies, ça en fait des tonnes en production, marketing et en concert.
Et si on ajoute à ça une voix que je qualifierais poliment de « nasillarde » et particulièrement stridente de temps à autre, on obtient un portrait pas très sexy de la belle.
Mais attendait, ne partez pas !! C’est aussi tout ça le charme de la pop star japonaise.
C’est parce qu’elle est extrême dans son style qu’elle en est fascinante.
Hamasaki Ayumi c’est un peu comme ce film étrange que vous aimez bien mais pour lequel vous n’arrivez pas à savoir si vous avez devant vous un nanar ou un chef d’œuvre, la frontière est parfois très mince entre le génie et la folie.


« I am » débarque au Japon en 2002 juste après un « Duty » qui avait sacrément cartonné et il finira par imposer pour de bon la chanteuse comme une icône incontournable de l’archipel.
Ce qui frappe tout au long de sa carrière de celle-ci, c’est sa capacité à se renouveler constamment et à toucher à différents styles au fil du temps.
Hors, « I am »introduit de la musique électronique dans le style de la chanteuse et ce, de plusieurs façons.
Soit en proposant un morceau de pure « Trance » (Connected), sois en proposant des compositions très rock mais soutenu par des samples et des rythmes très industriels. (Unite !, Evolution, Naturally etc). Et dans l'ensemble ça n'est que du bon, pas de gros tube mais c'est varié, entrainant et parfois vraiment beau.


Un morceau en particulier sort du lot sur cet album, un morceau qui m’avait littéralement envouté lors de mes premières écoutes à l’époque, il s’agit du sublime « Still Alone ».
Tout commence par un motif de piano répétait à l’envie et véritablement entêtant, suivi par une basse/ batterie lancinantes et très bien trouvées.
Mais le summum est atteint sur les refrains, moment ou Ayumi fait planer sa voix puissante, tout en émotion, et illumine littéralement la chanson sans jamais en faire trop.
Pour ma part, il s’agit là d’un coup de maitre jamais égalé par la suite et ce mélange de rythmiques entêtantes et de mélodie poignante en fait de mon point de vue l’un des plus beaux morceaux de toute la carrière de l’artiste.


Pour conclure, cette album est très bon, pour peu, bien entendu, que l’on puisse rentrer dans l’univers musical de cette artiste assez clivante.
Je ne suis pas sur qu’il s’agisse là de son meilleur album mais celui –ci se démarque part ce coté très rock mais surtout, vous l’aurez compris,trés électronique pour du Ayumi.
Le principal défaut que je lui trouve c’est qu’il vieillit un peut mal.
La faute à un style très fin 90-début 2000 (plus vraiment d’actualité) et une instrumentation très synthétique (beaucoup de sons et d’instrument semble être simulé par ordinateur). Heureusement qu’au moins la production est béton.
En bref, si vous ne connaissez pas Ayumi mais que vous avez un problème avec le « Too Much » japonais et / ou l’électronique, fuyez !!
Pour les autres, n’hésitez pas, l’album vaut le détour.
Et pour tous, allez m’écouter « Still Alone » !! D’ailleurs je vais me le remettre encore une fois, c’est mes voisins qui doivent être contents…

Crashei
7
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le 27 sept. 2017

Critique lue 211 fois

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