Avec Imparmence Agoria signe tout bonnement un excellent album. A la croisée des chemins, entre pop (parfois, notamment dans les morceaux par la voix si singulière de Kid A, sorte de Björk miniature), techno des plus efficaces et des plus profondes (le terriblement sexy Speechless avec la légende Carl Craig, surement l'acmé de l'album ou le superbe Panta Rei, d'une tension explosive rare), deep house hypnotique (l'étonnant mais génial Souless Dreamer avec le drôle Seth Troxler), techno minimaliste (Little Shaman avec Scalde) ou même jazz et ambient dans les morceaux de transition... Agoria touche à tout tout en restant dans sa veine : deep, nocturne, dansant, mélancolique et cinématique...
Une petite merveille qui fera danser aussi bien que rêver.