Glitter

1982: l'année de l'apogée musicale pour le groupe écossais, après les expérimentations de la fin des seventies - Life in a Day - et le début d'une musique plus mélodique - l'exemple de "Love Song" - Jim Kerr et sa bande trouvent en Peter Walsh le producteur qui va donner un sacré coup de flamboyance à leur univers sonore. C'est bien plus harmonieux, accrocheur (certains diraient commercial) et abouti que les opus précédents. Les titres sont inspirés, la grâce est là: accords de guitare aériens, synthés présents mais avec une âme et envolées lyriques - le refrain de "Someone Somewhere in Summertime" est imparable. Des tubes oui mais encore avec ce côté "arty" que l'on aime chez Simple Minds ("King is White and in the Crowd", "Big Sleep" par exemple). Le groupe atteindra le sommet des ventes de disque en 1985 avec "Don't you..." mais jamais plus il ne renouera avec cette flamme qui brûle depuis plus de trente ans dans "New Gold Dream". Et ce ne sont pas les disques des années 90 - médiocres - qui viendront contredire cette évidence. Le dernier opus de 2014 renoue, mais de loin, avec la touche du groupe. Une petite lumière d'espoir pour le fan - mais pas inconditionnel - que je suis.