Oceanic
6.8
Oceanic

Album de Niklas Paschburg (2018)

L'album commence avec le bruit d'une porte qui s'ouvre et s'achève avec le bruit d'une porte qui se ferme. Entre les deux, il y a la plongée très douce qui me ramènera, dans plusieurs années, à ce mois d'octobre 2018 où je vivais à Bourges et où les rues avaient exactement l'odeur du piano de Niklas Paschburg. Les gens pourront dire que c'est de la musique facile à écouter et facile à faire, c'est peut-être le cas, je n'y connais rien en musique, j'éprouve simplement la beauté et la tendresse qu'il y a dans tout ça. En plus, certains morceaux laissent dépasser la mer. Elle est, comme dans Eusa de Tiersen, présente et absente à la fois dans son ressac et c'est étrange parce qu'elle fait venir avec la musique le sel et le vent des côtes grises de la Manche.

Romain_Lossec
9
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le 8 oct. 2018

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Oscar Semillon

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