Fan de LP depuis leurs débuts, j'ai pris mon temps avant d'écouter cet album car je savais pertinemment que je serais déçue. J'aimerais dire que ça n'a pas été le cas mais ce serait mentir.
Mettons tout de suite les choses au clair : One More Light n'est pas génial mais pas nul non plus.
La chanson éponyme qui est une ballade, est la seule qui rappelle les sonorités de LP, notamment dans son "middle age" (Minutes to Midnight). Les autres chansons n'ont quasiment plus une once de ce qui a fait le succès de LP, et sans les voix de Chester et Mike, on les confondraient avec le travail de n'importe quel groupe pop/rock de cette décennie.
Pour apprécier cet album, il faut faire astraction que c'est du LP et être d'humeur à écouter de la pop et alors seulement, on peut le trouver sympa.
Problème : il est plutôt en dessous du niveau des artistes pop rock actuels comme The Neighbourhood ou Twenty One Pilots.
La direction prise par LP avec One More Light diffère totalement de ce qu'ils ont fait jusqu'à présent. Toutes les chansons de OML ne sont pas des hits instantanés comme l'ont été Numb, In the End ou encore Breaking the Habit. Mais je salue tout de même le courage qu'il leur a fallu pour se lancer dans quelque chose d'aussi différent après, sans jamais se reposer sur leurs acquis.
Après davantage d'écoutes, j'avoue que cet album me plait de plus en plus. On est pas au niveau de Meteora dont une écoute avait suffit pour m'en faire tomber amoureuse inconditionnellement et irrévocablement, il y a 15 ans de ça, mais ça se laisse écouter et la chanson éponyme est vraiment belle.