Brutal Noize

La première fois que j'ai écouté du Boys Noize c'était juste avant d'aller à un festival, pour voir à quoi j'allais avoir droit au niveau des artistes qui m'étaient inconnus. Et ma première écoute me laissa sur un avis... Mitigé.
Je n'étais pas encore très adepte de cette techno old-school assaisonnée de sonorités electro-dubstep modernes.
En live ça rendait plutôt bien, même si les visuels m'ont plus fasciné que la musique. Au final je pensais que c'était un artiste que j'allais rapidement oublier, pourtant je suis allé réécouter Boys Noize sur Deezer, je ne sais pas trop pourquoi. Et Out Of the Black m'a donné une toute autre vision de l'artiste.

J'ai trouvé ça froid, brutal, violent et terriblement addictif. L'écoute a été une super expérience : je me retrouvais à apprécier des rythmes on ne peut plus simplistes portant des sons gras et monstrueux, comme sur le morceau Rocky 2. Le style faisant référence aux premières années de la techno influencé par des sons electro contemporains m'a finalement conquis. La voix robotique, véritable signature musicale du DJ, m'a notamment rappelé Daft Punk, tout comme ces loops stéréotypées mais super bien pensés, qu'on retrouve sur Reality par exemple.
Et même des morceaux beaucoup plus accessibles comme Ich R U fonctionnent parfaitement, tout est fait pour faire battre de la mesure.
C'est un disque de musique électronique qui ne plaira sûrement pas à ceux qui ont du mal avec la non-musicalité du genre, mais pour moi c'est l'une des meilleures expériences d'electro que j'ai eu la chance de vivre. Derrière l'aspect très simpliste de Out Of The Black se cache une véritable réflexion sur la musique donnant naissance à un putain de disque.

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