Après l'immense succès de Louxor j'adore , les concerts, une ressortie de Robots après tout en Studio Live , la sortie de son cahier graphique Doublez votre mémoire et quelques apparitions au cinéma (En Boris Vian dans Gainsbourg Vie Héroïque, chez Délépine Kervern, Cédric Kahn et les Frères Larrieu) Katerine revient à la chanson en.. Philippe Katerine.
En gagnant un prénom, l'artiste se dépouille de tout artifice pour un retour aux choses simples. Loin des montages et des dessins, la pochette sera une photo avec ses parents, prise chez le photographe du coin. Philippe Katerine adapte ainsi cette voie naturaliste en musique, n'utilisant qu'une instrumentation et des mots réduits au minimum, comme pour mieux revenir à l'essentiel.
L'essentiel de la vie qui nous entoure, bêtement tous les jours. Comme avec Robots après tout qui se moquait de nos vies répétitives, Katerine transforme ici l'essai en dotant le tout de lumière. L'amour, avec J'aime tes fesses et A toi, Des Bisoux, le passé avec Vieille Chaîne , ainsi que le langage, la liberté, le vivre-ensemble, et les rêveries absurdes dont il est le meilleur poète.
Faussement candide, chaque chanson se montre inventive dans son économie de moyens, comme si une chose simple et faussement anodine pouvait en dire beaucoup sur le monde. Allait même jusqu'à parler de choses universelles et réunir. Véritable objet d'art ou objet flemmard et simpliste, la question ne se pose pas.
Philippe Katerine semble être un autoportrait parfait de son auteur, homme faussement candide que l'on à tendance à prendre pour un hurluberlu décalé, qui serait en fait un véritable auteur qui nous contait le monde qui nous entoure. A vous de juger.