Rouquin N Roll
Je suis roux et j’en suis fier ! Pas parce que je peux passer incognito quand je pars en vacances en Ecosse. Pas parce que je suis obligé de me badigeonner de crème indice 50 dès que cet astre...
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Pondre un chef d'oeuvre c'est bien, en pondre plusieurs, c'est mieux ! 4 ans après le légendaire Peace Sells, Megadeth revient (avec entre temps un So Far So Good...So What moins culte mais intéressant tout de même). Et Dave Mustaine, une fois n'est pas coutume, a su s'entourer à l'approche de l'enregistrement. En effet, après avoir remercié Chuck Behler et Jeff Young, respectivement batteur et guitariste, le roux embauche donc deux nouvelles recrues (et quelles recrues!). D'abord Nick Menza à la batterie (celui-ci était d'ailleurs Drum tech de son prédécesseur, lui même Drum tech de son prédécesseur!) et une espèce de monstre technique à la guitare en la personne de Marty Friedman (ex-Cacophony). Ce line-up légendaire, qui fera les grandes heures de Megadeth dans les années 90, va enregistrer une pièce maîtresse du thrash-speed donc.
Commençons par un tout petit détail (mais qui a son importance selon moi) : le remaster de 2004. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé mais bordel! Où est passée la caisse claire de Menza??? Quand j'étais ado j'avais cet album sur cassette et il sonnait mieux que le remaster!!! C'est assez flagrant sur le début de Hangar 18 on dirait que la caisse claire est perdue au fin fond du mix... Dommage... Bon en dehors de ça, rien à dire sur le son qui est parfait pour le reste (Dave Mustaine a même réenregistré les vocaux de Take No Prisoners car les masters avaient disparu!).
Question compositions, Rust In Peace contient exclusivement des classiques de Megadeth. En particulier les deux coups de génies que sont Holy Wars et Hangar 18. Quelle entrée en matière! Et le reste est à l'avenant. Tout au long de ces 40 minutes on ne s'ennuie jamais chaque riff est ici ciselé de main de maître par Mustaine and co. Chaque solo est un chef d'oeuvre de technique (les duels de Hangar 18, Lucretia, Tornado Of Souls) et il est certain que sans Marty Friedman et sa patte, cet album aurait une saveur bien différente. Vraiment rien à jeter ici. L'album se conclut par un Dawn of Patrol sans guitare mais génial précédant l'apocalypse avec un morceau-titre rageur et sans concessions.
En résumé, les étoiles se sont alignées pour Megadeth en 1990 et on est heureux que les quantités astronomiques de drogues que s'enfilait Mustaine à l'époque n'aient pas eu raison de sa santé sans quoi le thrash serait bien orphelin!
Créée
le 5 avr. 2021
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