Darktek, c'est 90% de techno haïssable, 5% de blagues sur le sexe, et parfois un peu de musique. Si ce n'est pas assez clair : c'est à la limite du supportable.
Musique répétitive, agressivité du rythme, sonorités basiques : à ne pas écouter plus de dix minutes, ou alors avec des bouchons d'oreille si vous tenez à votre ouïe. C'est juste un rythme et une mélodie basique, comme on le voit si bien dans "Energy", pire morceau de l'album haut la main. En fait, je suis étonné que l'album ait autant de notes au-dessus de la moyenne. Bon, j'avoue, les morceaux sont souvent entrecoupés de passages humoristiques, d'ailleurs pas toujours drôles. Mais ce n'est pas ça qui va faire remonter Darktek dans mon estime.
On appréciera quand même le recul critique de l'auteur sur son oeuvre dans "Simple et débile", où il tourne en dérision le fait que n'importe qui peut faire aussi bien que lui.
Finalement, Darktek, c'est de la musique pour soirées qui s'éternisent un peu trop, à mettre à partir du moment où les gens sont bien bourrés, et à arrêter quand tout le monde nage dans son vomi.
Bon appétit.