The Jezabels s’était égaré sur un deuxième album sirupeux. Sur Synthia, le groupe australien retrouve toutes les qualités mélodiques de Prisoner (2011) en troussant un nouveau disque de pop « bigger than life », ultra produit, ultra premier degré, qui n’est pas sans rappeler, de loin, les albums du coeur des années 80 de The Cure façon Kiss Me. Il semblerait qu’avec The Jezabels, ça passe ou ça casse. Ici, ça passe, sans classe, mais la foi de charbonnier que le groupe semble avoir en lui efface toutes nos craintes de céder au produit trop calibré.