Défi relevé pour Thomas Roussel

Je suis tombé sur cet album par hasard et je dois dire que je n'ai pas été déçu.

Ayant découvert Thomas Roussel par le biais du film Eyjafjallojökull avec Dany Boon (certes, ce n'est pas une référence) j'avais beaucoup accroché avec "le baiser", présent dans la bande originale de celui-ci, et je dois dire que j'avais été surpris par la qualité de l'enregistrement presque hollywoodien comparé à certaines BO françaises actuelles. J'ai donc mis le nom de Roussel de côté dans ma tête, rangé avec Bruno Coulais, Desplat et Serra.

Puis je l'ai redécouvert en entendant parler de son projet Prequell (dans Quotidien) et j'ai trouvé cela tout bonnement génial. Génial puis-qu’étant moi même jeune compositeur, l'idée d'un mariage électro-classique avait plus ou moins déjà germée dans ma tête. Et voilà que finalement le concept arrive tout prêt sur un plateau, pour le plaisir de mes oreilles.

L'idée de vouloir "dépoussiérer" le traditionnel en y apportant du moderne et en le présentant sous forme de performance artistique m'a complétement plu. Roussel réunit avec brio deux styles que l'on pensait opposés et nous prouve qu'ils sont même complémentaires.

Si j'avais une remarque à faire, je dirais que je trouve que la partie électro prend peut être parfois un peu trop le dessus par rapport à la partie orchestrale, dans la mesure où pour quelques morceaux j'ai trouvé qu'il aurait pu développer d'avantage pour les violons. Mais ce n'est qu'un avis personnel et assez subjectif. Les expérimentations de percussions sont hyper intéressantes.

À écouter absolument !